Ce matin du 05 Janvier 2022, les femmes des militaires ayant été envoyés dans les hauts plateaux ont barricadé la NR5 au niveau du parking public.
Ces dernières réclame le retour de leurs maris ainsi que le départ de la monusco.
Il semble que les femmes des militaires barricadent la route nationale numéro 5 au niveau du projet à Kanvivira depuis ce matin, par colère de constater le non-retour de leurs maris, depuis qu’ils sont partis aux champs de batailles. Elles exigent revoir leurs maris vivants.
Pendant ces manifestations, un papa de la communauté banyamulenge qui faisait voyage vers Bukavu, voulait sortir du véhicule pour aller se soulager. Du coup un groupe de jeunes du quartier Kinaga et Kamvivira l’ont attaqué afin de finir avec lui.
Les militaires étant à quelques mètres du lieu de drame ont intervenu et le monsieur a trouvé la vie sauve.
#SK_RDC: Dans un meeting à #UVIRA, “le Dép Nat @MisareClaude appelle les Pasteurs #BAFULIRO de prendre les Kalachnikovs pour chasser les Banyamulenge. Il dit ne pas faire confiance à l’Armée.”1.(4/1/022).
Le Dép Nat @MisareClaude s’exprimant en Kifuriru” demande également aux Pasteurs d’apprendre à manier les armes pour défendre leurs terres qui sont déjà volées.”. De tels discours peuvent accentuer des conflits dans la région.2.
Le Dép Nat @MisareClaude appelle “tous les Pasteurs de mobiliser leurs fidèles à une autodéfense pour protéger leurs terres.”(Langue locale). Compte tenu de son influence au sein des communautés locales, un tel discours peut pousser à des actes des violences.3.
Traitant les membres d’une communauté des étrangers, le Dép @MisareClaude encourage les Milices proches des communautés voisines à ne pas seulement razzier les vaches mais d’aller au-delà.
Le Député National d’Uvira Mr Misare Claude appelle les pasteurs Bafuliiru à prendre les Kalashnikov contre les Banyamulenge
Dans un message audio qui circule sur les réseaux sociaux, enregistré dans un meeting à Uvira, le député national appelle les pasteurs Bafuliiru à prendre les AK47 et chasser les Banyamulenge. Il dit ne plus avoir confiance en l’armée nationale et demande aux Bafuliiru de s’armer.
La Voix Des Génocidaires: Monsieur Bitakwira Bihonahayi Justin.
Chers lecteurs,c’est avec tristesse que j’ai suivi l’audio diffusé par Mr Bitakwira Bihonahayi Justin lors de voeux de l’an 2022 qu’il a adressés à ses compatriotes mayi mayi, son incitation à la haine contre les militaires ressortissants du RCD;CNDP et du M23 qui sont dans les FARDC.
Son enregistrement sonore traduit bel et bien son degré de criminalité et prouve réellement qu’il est la bouche des génocidaires qui opèrent dans les moyens et hauts-plateaux d’Uvira;Fizi et Itombwe.
Personne ne peut douter du rôle qu’il a joué dans l’assassinat du Major Kaminzobe Joseph, extrait dans le véhicule,brûlé vif et lynché à Lweba dans le territoire de Fizi pour la seule raison d’être sujet Munyamulenge.
Son discours fait susciter dans mon for intérieur une psychose; et une inquiétude aux banyamulenge civils et militaires qui se trouvent dispersés dans toutes les provinces de la RDC.
D’après son discours, c’est inquiétant que le sort des banyamulenge reste toujours précaire et qu’ils sont pour la même raison exposés à un danger imminent.
De ce fait, il est essentiel que l’Etat congolais, les institutions judiciaires, tant nationales qu’internationales se saisissent d’office du dossier si possible de Mr Bitakwira Bihonahayi Justin avant que le pire qui ressort de sa bouche n’entraîne pas du génocide et un massacre à grande échelle contre les Banyamulenge.
Misare Claude appelle tous les Pasteurs de mobiliser leurs fidèles à une autodéfense pour protéger leurs terres.
Nous condamnons un discours divisioniste qui monte les communautés les unes contre les autres de la part d’un député national. Nous demandons au parlement national de prendre des sanctions disciplinaires appropriées. Les autorités judiciaires doivent se saisir du dossier de Mr Misare et le genocidaire Bitakwira.
Si un député national est permis d’organiser des meetings avec leurs bases, ils ne doivent pas profiter de cette liberté pour diviser les communautés.
Editorial
