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Témoignage d’un rescape du génocide perpétré par les ex Faz et les maï maï contre les banyamulenge à bibogobogo en 1996

Cet événement a eu lieu, il y a quatre jours à Gafurwe 15 mai 2020, Un éleveurs de vaches Munyamulenge près de Baraka territoire de Fizi, Province du Sud-Kivu en RDC, en etant dans les pâturages de ses vaches.

 

Un groupe de Mai Mai Yakutumba de tribu Bembe, en coalisions avec les Fuliro et Nyindu lui ont coupé tout les membres de son corps avec des machettes, des lances, croyant qu’il était déjà mort, ses frères quand ils ont rentré pour prendre le cadavre,  ils les avaient acheminés a l’hôpital de Baraka pour les soins, jusqu’à présent on ne sait pas si il sera guéri ou non.

 

Au cours de ce torture d’eleveur Munyamulenge, les goupes Mai Mai Yakutumba ont assassiné tués plus de 90 vaches des differents eleveurs, des vaches tués sont entré de pourrir sur les montagnes de Gafurwe, territoire de Fizi, Sud-Kivu, RDC.

90 Vaches de Banyamulenge tués par le groupe Mai Mai Yakutumba.

Tueries de 90 Vaches par Mai Mai Yakutumba.

Temoignage d’un rescape Munyamulenge parle du genocide  à bibogobogo en 1996

 

C’est avec une indignation criante, une action honteuse à réduire au minimum le génocide pérpétré par les Ex FAZ et les MAÏ MAÏ contre les Banyamulenge de BIBOGOBOGO, où plus des 445 personnes ont été assassinées à un meurtre simple, ni à considérer que les Banyamulenge qui étaient à BIBOGOBOGO, se sont conduits eux-mêmes à l’abattoir à Baraka à cause de leur croyance religieuse non et non plus.

 

Il y avait parmi eux ceux des villages environnants des Bibogobogo, qui étaient  conduits de gré ou de force au Rwanda, et pourtant que tous étaient munis de leurs cartes pour citoyens congolais, craignant la violation subis par la population de Bibogobogo, avaient cédés à l’ordre des Ex-FAZ et prendre le chemin de Lweba, où ils ont été assassinés.

 

La Population de BIBOGOBOGO est acheminée  à Baraka, lieu du carnage, les mains des hommes liés aux dos, les enfants et les femmes entourés par plusieurs militaires après les avoir dépouillés de leur bétail, gros et petit bétail, biens meubles et immeubles dont ils avaient, ils sont sortis à BIBOGOBOGO ne fut ce que avec les habits dont ils portaient seulement sur leurs corps.

 

Même si les indices de l’idéologie génocidaire étaient palpables, les Banyamulenge de Bibogobogo ne croyaient pas que les militaires du gouvernement, devraient prendre le devant pour commettre des actes criminels, aux paisibles citoyens innocents, étant donné que l’innocence des habitants de Bibogobogo, avait une particularité à part entière à tel point que s’il n’allait pas être un plan longtemps planifié, pour éliminer tous les Banyamulenge dans la généralité ceux de Bibogobogo devraient être épargnés.

 

Malgré cet état d’abnégation et d’amour qui caractérisait les Banyamulenge de Bibogobogo et leur intégration, très poussée aux communautés voisines de Babembe, Bafuliro et Banyindu n’a-t-il pas empêché, à ce qu’ils soient tués à grande échelle, jusqu’à assassiner , leur gendre c’est-à-dire un mari Munyamulenge qui avait épousé une fille M’bembe à Abela.

 

C’est pour dire que le degré de l’idéologie du génocide dont les ex FAZ, le Régime politique du Zaïre, les Maï Maï ressortissants des autres communautés voisines notamment: les Babembe, les Bafuliro et les Banyindu n’avaient rien de différence au génocide pérpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994.

 

En plus le Gouverneur de la Province du Sud-Kivu, de cette période avait donné aux Banyamulenge un dernier avertissement de 6 jours de rentrer au Rwanda.

 

Selon lui et les autres véhiculaires de l’idéologie génocidaire, ne cherchaient n’ont plus à faire expulser les Banyamulenge vers le Rwanda, mais plutôt à les éliminer physiquement et en s’approprier de leur patrimoine.

 

Chose grave le même Gouverneur de cette époque, est  aujourd’hui un ministre au gouvernement provincial de la Province du Sud-Kivu.

 

Pour dire en d’autres termes que” le marteau qui frappait demain serait le même marteau qui frappe aujourd’hui”.

 

Quant on fait une analyse terminologique du génocide, on constate bel et bien que celui de Bibogobogo était purement et simplement un génocide, car il s’agissait d’une extermination systématique de toute une ethnie Tutsi Banyamulenge, ces derniers n’avaient autre péché ou transgression que d’être les tutsi et c’était le seul mobile que l’ennemi utilisait pour les éliminer.

 

Donner une autre acception ou une autre signification au génocide de Bibogobogo, serait nier ou minimiser le vrai sens du concept par rapport aux réalités, et par voie de conséquence porter atteinte ou préjudice aux rescapés de ce génocide, et favoriser les génocidaires à ne pas s’abstenir de commettre des tels atrocités inhumains et dégradants et d’être  traduits, devant la justice Nationale qu’Internationale, étant donné que le génocide est un crime d’ordre international et imprescriptible.

Un plan d’extermination de Tutsi Banyamulenge dans le Sud-Kivu, hauts et moyens plateaux, Fizi, Itombwe et Uvira.

En plus du Gouverneur de la Province du Sud-Kivu, la plupart des politiciens civils gouvernemental et parlementaire, militaires et les groupes armés Maï Maï des autres communautés voisines, se sont mobilisés pour commettre le génocide contre une seule communauté Tutsi Banyamulenge.

 

Au vu et au su des communautés internationales; et ce même génocide continue à se passer jusqu’aujourd’hui, pas seulement. a Minembwe, Itombwe, Kungwe-Kamombo, Kamombo1 et Bijombo devenus actuellement un champ de bataille de tous les jours mais aussi il prenne l’extension des Moyens Plateaux de Bibogobogo encore c’est-à-dire bientôt il se passerait partout où serait tout Munyamulenge en RDC comme il a été le cas en 1996 au zaïre et 1998 et en 2004.

 

D’après BISENGIMANA Dieudonné un rescapé du génocide ,témoin direct et oculaire ,avant le 19/09/1996 date du début de carnage à Bibogobogo et à Abela, lui avec d’autres jeunes ont été pris par les militaires échappés aux attaques déjà mener contre les Ex FAZ basées Kanihura et à Kipupu par les soldats d’AFDL, et tous les Banyamulenge qui étaient à Bibogobogo, étaient sous informés qu’il y avait déjà à Kamombo et à Itombwe.

 

Les soldats qui devraient mettre fin au  génocide, ni être au courant  du mouvement d’une Alliance des Forces armées pour la Libération du Congo sous la houlette de Mzehe Laurent Désiré Kabila.

 

Selon toujours les mêmes témoins, BISENGIMANA Dieudonné et  ces autres jeunes avec qu’ils ont été pris ensemble pour transporter les bagages des militaires jusqu’à Baraka, comme nous l’avons signalés ci-dessus  avaient détectés  l’attitude qu’avaient ces militaires qui leurs ont faits transporter, les bagages et décidés de les jeter par terre de peur qu’ils ne seraient pas tuer car leur colère était remarquable sur les yeux, et fuir. Ils ont été poursuivis mais en vain, car ils étaient encore trop jeunes capables de courir.

 

Tout juste arrivent à la maison tout Bibogobogo est entrain dans la panique et la crainte, surtout que à cette période il y avait pas des moyens de communication facile, et ceux qui connaissent Bibogobogo, ils étaient encerclés par les Maï Maï et les Ex FAZ d’ici et là.

 

À Mutambara et Kanguli il y avait des Maï Maï, tous les chemins qui mènent Baraka, Lweba, Lusenda étaient plein des Ex FAZ, et les Maï Maï, les risques de génocide étaient vraiment probables.

 

Dans les mois de Mai Juin, Juillet, Août, les militaires qui étaient déployés aux périphéries de Bibogobogo et les Babembe avaient commencés à proférer des mots, tels que vous allez voir; Rwandais; vous serez retourné chez-vous; vos vaches et vos belles filles et femmes seraient les notre; ils avaient déjà commencés à se partager des belles filles, femmes, maisons en tôles et voire même de troupeau des vaches.

 

C’est ainsi qu’en date du 19/09/1996 par surprise les villages d’Abela et Bibogobogo ont été attaqués le même jour, toutes les personnes ont été saisies et enfermées dans l’ Eglise, les hommes ont été liés les mains aux dos, fixés aux murs de l’Eglise et torturés à un degré très élevé, la plupart des filles, femmes voire même des filles mineures ont été violées avant qu’ils soient quelques jours après conduits pour être assassinés à Baraka, Lweba, Makobora, Kamanyola et d’autres jetés dans le Lac- Tanganyika.

 

Selon les sources sûres, certains d’entre-eux surtout les filles et les enfants mineurs auraient été pris en captivité par les Babembe et conduits en Tanzanie.

 

De tout ce qui précède les rescapés du génocide de Bibogobogo, condamnent avec énergie les négationnistes du génocide contre les Banyamulenge, génocide dont ses racines remontent en 1964,1965-1966:

-Génocide de Gatongo, Groupement Balala Nord, Secteur/Collectivité Tanganyika, Territoire de Fizi, Province du Sud-Kivu en 1995;

-Génocide de Kirumba Groupement de Bijombo, Territoire d’Uvira en 1996 ;

-Génocide de Bibogobogo et de Ngandji en 1996;

 

-Génocide de Byura dans la Province du Katanga en 1996;

-Génocide des Militaires Banyamulenge, partout où ils étaient dispersés dans le pays en 1998;

-Le Génocide de  Gatumba au Burundi en 2004, et-le génocide en cours dans les moyens et hauts-plateaux d’Uvira; Fizi et Itombwe.

 

Ils demandent aux Etats, aux Organisations Internationales des Droits de l’homme et aux Cours Pénales Internationales de Justice, de se saisir d’office pour sanctionner les criminels et faire pression au Gouvernement d’Excellence Monsieur le Président de la République du Congo Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat à arrêter vite possible le génocide en cours actuellement dans les Moyens et Hauts-Plateaux des territoires d’Uvira, Fizi et Itombwe.

 

Me MANIRAGABA BYASHONI John.

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