Journal en Français

REACTION AU COMMUNIQUE DE KASEREKA Dieudonné PORTE- PAROLE DES FARDC IMPLIQUANT LA COMPLICITE DES LEADERS LOCAUX DANS LES CONFLITS À MINEMBWE

Le communiqué publié par le Capitaine KASEREKA Dieudonné Porte-parole du secteur opérationnel Sokola2 Sud-Kivu, le18/05/2020 révèle le degré de la partialité et la complicité totale de l’armée dont il est le porte-parole et suscite la colère des Banyamulenge partout où ils sont dispersés dans le monde.

 

Imaginez- vous sur plus de 180.000 vaches de Banyamulenge emportées par les Maï Maï  dans les moyens et hauts-plateaux d’Uvira, Fizi et Itombwe, plusieurs personnes assassinées, plus des 200 villages dévastés et ruinés, de personnes qui continuent d’être tuées d’ici et là, des vaches qui continuent d’être toujours razziées dont les photos de la razzia effectuée le 15/05/ 2020 à Kafulo dans les moyens-plateaux du territoire de Fizi font  irriter ceux qui suivent les informations sur les réseaux sociaux.

 

Mais ni le Capitaine KASEREKA Dieudonné, ni les généraux qui se sont succédés du jour au jour à Minembwe, ni le gouverneur de la Province du Sud-Kivu ni commandant région de la Province du Sud-Kivu, personne d’entre- eux qui avait condamné ou dénoncé à la radio ou sur les réseaux sociaux, ni à prendre de  mesures préventives d’arrêter des tels dommages de pertes en vies humaines, et plusieurs dégâts matériels comme je viens de les mettre en évidence ci-haut.

 

Cela s’effectuent au détriment d’une seule communauté Banyamulenge au bénéfice des autres communautés, en connivence avec les FARDC basées à Minembwe, pour se partagent les butins sous le rideau que ces vaches sont prises par les Maï Maï , qui ne sont que les ressortissants de ces différentes communautés qui se donnent ce qualificatif de Maï Maï, pour s’enrichir sans cause au désavantage ou au préjudice des Banyamulenge.

 

C’est ainsi que dans le mois de mars 2018 à Lulenge, un Pasteur mufuliro de la 5ème CELPA dont je ne veux pas donner son nom pour de raison de garde l’honneur de l’Eglise, est devenu Maï Maï pour le seul objectif que de s’enrichir au détriment des redevances, qu’il dévêt profiter pendant la saison sèche à la période de transmanche, la plupart des jeunes Banyindu, Babembe et bafuliro, ont usés de cette pratique pour s’enrichir indûment, elle est même la cause parmi les causes primordiales, de la crise dans les hauts-plateaux de Fi, d’Uvira et d’Itombwe.

 

Aujourd’hui le communiqué de KASEREKA Dieudonné sous l’ordre du général de Brigade BOSWANE Gaby vient d’enlever ce rideau et mettre au su et au vu du monde que ce sont-elles c’est-à-dire les FRDC et les autres grandes personnalités de l’Etat au niveau Provincial que National qui raniment le feu en approchant les tisons des autres communautés nombreuses et majoritaires contre les Banyamulenge peu et minoritaires par rapport aux autres pour les faire mieux brûler étant donné que parmi les moyens qu’ils avaient mis en place pour détruire et éliminer les Banyamulenge,il y avait le feu.

 

La plupart de ces deux cents villages n’ont été incendiés que par le feu aux yeux des FARDC sans aucune intérvention, elles ne faisaient que observent et se moquent(se rallent) aux paisibles citoyens Banyamulenge par des propos que “vous allez subir cette année, vous serez acheminés en Egypte ou au Rwanda”

 

Quand nous étions arrivé à Kamombo,les militaires qui étaient basés là-bas avaient égorgés ma vache,au moment ou je cherche à revendiquer à ce qu’ils me restituent la contre partie, j’ai été appelé par quelqu’un d’entre-eux à huit-clos et me dit “tu es intelligent ou pas, tu ne vois pas la situation dans la quelle vous vous retrouvez pour revendiquer une vache que nous avons déjà tuées si par chance tu arriveras à sauver celles qui te restent je te prie à quitter ici avant que tu ne sois pas cause du tort”.

 

Depuis ce jour toute la confiance que j’avais aux FARDC et le courage que j’avais d’encourager ceux à qui ont été ensemble que nous serons sécurisés par les miritaires ,je l’avais multiplié à zéros et j’ai été totalement déçu,et presque toutes les personnes à qui ont été ensemble ont été saisies d’une panique sans précédente.

 

C’est comme si ce sont-elles(FARDC)qui nous avez chassés à Kamombo, presque partout où s’établissent les Banyamulenge ,ils avaient les positions militaires des FARDC et chaque fois, les militaires se communiquent avec les Maï Maï pas seulement par téléphone mais plutôt à l’œil nu sans lunette et échangent tout ce qu’ils devraient échanger comme s’ils étaient les enfants d’un même père.

 

Et vraiment sans extrapoler, ils étaient tels que je les dis, comme les frères , personnellement je vécus cette situation depuis Itombwe(Marunde) jus qu’à Kamombo où je m’étais déplacé.

 

Chose surprenante un jour ou les “twirwaneho”se restituent de leurs vaches qui étaient emportées le Capitaine KASEREKA Dieudonné frappe la main sur sa bouche que les “Twirwaneho “pillent quatre-vingt dix vaches pour les Bafuliro,il alerte presque tous les réseaux sociaux que les Twirwaneho font un règlement de compte, chose grave il arrive même à impliquer les leaders locaux  banyamulenge à la complicité de la crise à Minembwe alors qu’ils ont résistés à toutes les atrocités commises à l’endroit de leurs sujets et supportés toutes médisances à caractères discriminatoires, supportés les pillages de leur bétail  emporté et villages dévastés.

 

certaines personnes sont courageux comment a-t-il trouver les mots qu’il a fait passé à la radio et aux réseaux sociaux tout en sachant toutes les réalités possibles,en outrepassant la vérité tout en cherchant comment défendre ceux à qu’il cherche à défendre tout en oubliant sa mission de militaire considérer comme une maman qui a deux jumeaux qui est obligée de partager ses deux seins entre ces deux enfants sans pénaliser ni l’un ni privilègier l’autre.

 

Les gens n’ont pas peur,son communiqué l’a fait publié le 18/05/2020,il n’avait que cité les 90 vaches récupérées par les “twirwaneho” à Kashasha

et les attribuer aux Bafuliro alors que toutes n’étaient pas pour les Bafuliro,les vaches ne sont pas comme de l’argent ,elles ne sont pas n’ont plus comme de viandes,s’elles sont encore en vies,elles sont connues.

 

Dans le quatre vingt-dix vaches la plupart d’entre-elles avaient été récupérées par leurs propriétaires, certaines d’entre-elles , sont-elles qui appartiennent à un mufuliro du nom de Yonari Mushingilwa,ce qui reste était de verifier s’il ne s’est pas impliqué dans le pillage de vaches de banyamulenge ,ses vaches pourraient lui être restituées.

Toutefois, la haine qui caractérise Dieudonné KASEREKA est qu’il a omis sciemment à publier la razzia de celles des Banyamulenge razziées le 15/05/2020 à Kafulo dans les moyens-plateaux du territoire de Fizi Province du Sud-kivu dont les photos font irriter ceux qui suivent les informations sur les réseaux sociaux,et leur propriétaire de plus de 70 ans a été coupé  par des machettes aujourd’hui interné à l’hôpital dans un état critique  pour se faire soigner .

 

Malgré cet état crique dont se retrouve Muyehe,malgré le plus de 90 vaches razziées le Capitaine Dieudonné ne fait que passer ça inaperçu comme s’il rien n’était.

 

Plusieurs éléments de la partialité et de la complicité totale des FARDC ont suscités la colère de Banyamulenge partout où ils sont dispersés au monde:

 

  1. Ils ont été surpris du communiqué du18/05/2020 repris dans les médias sociaux dénonçant le pillage de 90 vaches récupérées par les Twirwaneho à Gashasha dont la plupart d’entre-elles ont déjà trouvées leurs propriétaires parmi ceux à qui leurs vaches avaient été emportées;

 

2.Accuser les leaders locaux qui ont résistés à toutes atrocités perpétrées à l’endroit de leurs sujets qui sont tués chaque fois à plusieurs endroits et dont leurs vaches qui  continuent à être razziées sans aucune intervention des  FARDC qui alertent le monde ni aucune indemnisation ou dédommagement que l’Etat congolais devrait  allouer aux victimes;

 

  1. Propagation de l’idéologie disciminatoire,éthno-tribale et venimeuse qui crée la haine et la jalousie des autres communautés contre les Banyamulenge;

 

  1. Plan révèle par le communiqué KASEREKA Dieudonné, d’expulser tacitement les leaders locaux banyamulenge tout à les impliquant dans parmi les meneurs des conflits entre les communautés dans les moyens et hauts-plateaux de la Province du Sud-Kivu alors que ce sont-elles(les FARDC) qui raniment le feu pour départager les communautés et brûler l’entité.

 

Tous ces autres Maï Maï, Fnl,Forebu,Red-Tabara,les communautés voisines ne font que mettre en pratique un plan longtemps planifié mais qui risquerait d’accoucher la souris, étant donné que ce plan est bâti sur des antivaleurs haineuses , ségrégatoires, et qui chercherait à éliminer non seulement la communauté Banyamulenge physiquement mais aussi à la faire appauvrir et mourir de faim.

 

Au joud’hui ceux qui s’étaient établis  sur plus de 200 villages ne sont que confinés dans les trois villages seulement c’est-à-dire Minembwe centre,le camp des déplacés de Mikenke à la Monusco et Murabya dans le groupement de Bijombo, sans champ sans marché ,dépouillés de leur bétail, oubliés par les organisations humanitaires, mais disposés à résister jusqu’au dernier mourant au rien d’hériter à leurs enfants l’apatride et le mépris social.

 

Cet état de cause, état d’angoisse et de détresse dont sont assujettis les Banyamulenge maintenant se répand dans les moyens-plateaux de Fizi et à Lurambo dans le territoire d’Uvira.

 

Les vaches qui sont razziées ici récemment (le15/05/202o à Kafulo) créent la crainte à la population de Bibogobogo et ses périphéries ainsi qu’aux banyamulenge, qui habitent à Baraka et aux éleveurs dont leurs vaches font l’objet aujourd’hui du vol de tout les jours.

 

Nous demandons une fois encore de plus aux Etats, et à la communauté Internationale à faire pression à son Excellence Monsieur le Président de la République Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat et garant de la nation congolaise à mettre fin à ces actes d’atrocités perpétrés contre les Banyamulenge, et de sanctionner les militaires et politiciens qui attisent les conflits entre les communautés, alors que dans le temps ces dernières vivent en paix et convivialité.

 

Me MANIRAGABA BYASHONI John

To Top