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L’implication des FARDC dans la destruction de Bibogobogo

Bibogobogo est le dernier milieu (habité par les Banyamulenge) détruit par les mai mai en collaboration avec les FARDC.
Avant la destruction des villages de Bibogobogo, la hiérarchie des FARDC qui commande le déracinement des Banyamulenge à ordonner le commandant David de Baraka à quitter la zone. David Ipanga avait son travail régalien celui de protéger la population et de lutter contre la destruction des moyens plateaux de Fizi.
Malheureusement, il a été désillusionné, son ambition du patriotisme noyée dans les calculs politiciens malveillants et mortifères;
2. Deuxième étape : Après sa mutation digne d’une stratégie maléfique était de regrouper 4 groupes des mai mai: 1. Eyakutumba (de Mutambala) 2. Mupasula (de Fizi). 3. Toronto (Mutambala). 4. Biloze bishambuke (de Milimba) avec le soutien du régiment de FARDC de Mukela. Cette étape est confirmée par plusieurs sources dont ; les assaillants des paisibles citoyens et des services à la fois de renseignements et les sociétés civiles;
3. Troisième étape : Deux semaines avant l’attaque, les soldats de FARDC ont quitté le milieu. Ils n’en restaienr que 5 soldats pendant l’attaque. Ils ont fui avec toute la population victime sans tirer même une balle de dissuasion;
4. Dans tout ça car, les renforts les avaient été refusé. Les positions de FARDC sont à Baraka, Lweba, Lusenda et Mushimbaki. Le commandant à Baraka a dit qu’il n’est pas venu sauver les “banyarwanda” entendez les Banyamulenge. Un message clair de cet officier accrédité est passé clairement aux yeux de tout le monde et surtout les Banyamulenge de se débrouiller;
5. Les rescapés déplacés sont descendus vers Baraka, Lweba et Lusenda. Mais ils n’ont pas été protégés ni par la police ou par l’armée;
5. Pour masquer l’implication de l’état-major, les FARDC disent qu’ils vont dépêcher des militaires. Mais on apprends que le général Mukalay aurait ordonné aux militaires partis en renfort pour protéger les Banyamulenge de Bibogobogo de s’arrêter à Lusenda alors que les survivors Banyamulenge sont en danger d’extermination par les mai mai.
6. Les déplacés continuent à subir les humiliations et traitement inhumain au yeux de l’autorité de l’état. Certains déplacés sont gravement blessés par des pierres. D’autres sont portés disparus;
7. Il ya aucune réaction des autorités provinciales et hiérarchies militaires parceque la situation affecte les “détestés” et ceux qui “méritent la mort”. Certains parlent des “affrontements” au lieu des attaques;

8. Certains des otages Banyamulenge ont été libérés par les interventions et négations de Mgr Amirado. Un des rares leader religieux qui a le courage de dénoncer les tueries en cours contre les Banyamulenge. Il a refusé de jouer la neutralité dans la situation d’injustices. Les FARDC ne se sont pas impliqués en aucun moment pour libérer ces otages.
*En conclusion *
L’épuration ethnique est en cours. L’intention du FARDC de détruire la communauté Banyamulenge entièrement n’est plus à douter. Sachez qu’il ya aucun affrontement entre les communautés locales. Il ya pas des communautés en conflits. S’il y avait un conflit entre les communautés, les villages de Babembe (Lusuku, kanguli, kicula, mukela, lumanya, musika, kasolokocyi, et autres) restent intacts. Et pourtant sont des bastions de mai mai. Il ya juste une haine des acteurs de l’état congolais et son armée contre les Banyamulenge. L’arme officielle a armé les mai mai. Comme cela ne pouvait pas suffire. L’armée protège et défends les mai mai. Les mai mai et FARDC se partagent les vaches depuis 2017 avec un objectif partagé et slogan “_acha tukule ngombe za ba nyarwanda”. La perte économique que les FARDC ont causer est plus grande que le projet de 100 jours.
Le chef de l’État reçoit des faux renseignements à 100% sur le but des opérations militaires. Il ne pourra jamais résoudre les crises sur cette base. Et le trésor public va continuer à être vider. Et le président ne pourra pas atteindre ses objectifs promis au peuple. Son armée est la mère de presque tous les groupes armés. Le chef de l’etat ne veut pas confronter la haine raciale au Sud Kivu de peur de perdre la base électorale. Sacrifier un peuple pour peut être une élection en 2023. Il se trompe.
Alex Mvuka
Chercheur et analyste politique (RDC)

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