Journal en Français

LES PROPOS PROBATOIRES DU GENOCIDE EN COURS CONTRE LES BANYAMULENGES DANS LES HAUTS-PLATEAUX D’UVIRA, FIZI ET ITOMBWE

C’est depuis 2017 que les Banyamulenge poussent plusieurs cris de voix du génocide en cours dont ils font objet au Sud Sud-est de la RDC, mais la suite à leurs cris en vain.

 

Ce vendredi le 03 juillet 2020 les propos du Porte-Parole des Fardc,secteur opérationnel SokolaII Capitaine Dieudonné KASEREKA constituent un soubassement et une preuve irréfutable que ce sont les Fardc basées  à Minembwe en connivence avec les mayi mayi et les groupes armés burundais qui avec les mayi mayi habillent en tenue militaire congolaise qui se  sont actuellement mêlés pour expulser les Banyamulenge à l’Est du pays.

Comment?

C’est inconcevable qu’un Porte -Parole d’une Armée Nationale régulière qui se conforme avec exactitude aux préceptes militaires, aux devoirs et à la morale militaire profère qu’une partie de sa population dont elles sont appelées à défendre et à servir qu’elle est étrangère, insoumise, venue troubler l’ordre public et qu’ils seraient mieux de la faire retourner chez-elle c’est-à-dire que les membres de cette communauté sont selon Kasereka étrangers, ennemis de la paix et par voie de conséquence, ils doivent retourner chez-eux(au Rwanda)

Il enchérit son syllogisme  que le Banyamulenge  ont pris les armes, se rebellent contre le pouvoir et méritent, de subir la force de la loi.

 

Celui qui tient sur la manche, ne manque pas des mots d’insultes, de vexer et de maltraiter les autres, combien de fois que les paisibles citoyens Banyamulenge ont été les cibles aux multiples attaques perpétrées à leur endroit par les mayi mayi, Red-Tabara,Fnl tout en étant entourés de gauche à droite par plusieurs positions militaires sans aucun secours, ni assistance des leurs part, à part celui  d’applaudir et d’observer en observateurs, en félicitant  la bravoure de mayi mayi et ses alliés burundais et en partageant le butin de cheptel  avec-eux, qu’il vend à moindre prix pour s’approvisionner en vivre et en munitions.

 

Toutes les attaques dirigées contre les Banyamulenge avaient entraînées de pertes en vies humaines, assassinat des femmes, hommes, vieillards et enfants, villages dévastés, pillages systématiques de cheptel, destruction méchante des Ecoles, Centres de santé et des Eglises. Mais aucun communiqué ni une déclaration des Fardc qui a été fait passé sur les réseaux sociaux ni sur le radio pour dénoncer ces atrocités qu’elles attribuaient aux mayi mayi.

 

Même si la suite reste dans l’air, les déclarations des victimes sont allées jus qu’au-delà des mers et des océans, dans le cas où la RDC serait un Etat de droit la responsabilité des auteurs de ces actes d’atrocité sera un jour x engagée, ils seront poursuivis et condamnés étant donné que les actes dont ils sont répréhensibles sont imprescriptibles, et universels c’est -à -dire que partout où ils se retrouveraient sur cette planète( terre),ils seront poursuivis et l’infraction ou la peine ne sera jamais effacée par l’écoulement de laps du temps.

 

Le dossier Félicien Kabuga planificateur du Génocide de 1994 contre le Tusi au Rwanda constitue un exemple typique actuel.

 

Pourquoi les Fardc aujourd’hui s’attaquent seulement à “Twirwaneho” un groupe constitué de civils qui se sont mis en commun pour se défendre chaque fois qu’ils seraient attaqués. En dépit de leur faiblesse telle que témoigné par le Général Muhima au cours d’une réunion de sécurité tenue à Minembwe, dans les enceintes du bureau de la commune, qu’ils s’agissent des enfants bergers porteurs des bâtons, incapables de faire face aux Fardc, ils ont refusés de céder à tout celui qui chercherait à les expulser dans leurs villages ancestraux.

 

De même avis que le Général Muhima, ils sont vraiment bergers moins nombreux, civils sans expérience, sans munitions ni provision, assujettis à plusieurs attaques des plusieurs forces conjuguées entre autres: Fardc aujourd’hui qui prend le devant sur le front mêlée aux groupes mayi mayi, et groupes armés burundais sous la houlette de Gisiga.

 

Malgré tous ces défis auxquels ils sont confrontés, ils n’ont pas de choix.car, ils n’ont aucune autre force qui pourrait leur assurer une protection, et cet abandon total qui avait poussé le colonel Michel Makanika, à se désolidariser de l’armée, pour se rallier auprès de siens, vivre ou mourir avec eux.

 

L’objectif essentiel de ce corps, constitué par les civils est de se restituer de leurs villages dévastés et incendiés et s’y rebâtir ,chose que les Fardc rivaliser avec leur dernière énergie.

 

Aujourd’hui “Twirwaneho” est devenu le cible des attaques du jour au lendemain, attaques répétitives sans arrêts, qui ont fait tant des morts et des blessés.

 

Vendredi le 03/07/2020, assassinés et blessés non plus par les mayi mayi, mais plutôt par les Fardc coalisées aux mayi mayi, Red-Tabara, Forebu et Fnl, avec cette conjugaison des forces, mettre le terme sur l’épuration ethnique, telle que dénoncée par Enock Ruberangabo, député honoraire au mois de Mai est probable. Et si l’Etat congolais ne prenne pas des dispositifs préventifs pour arrêter vite cette mauvaise destine, il en sera responsable.

 

Ce corps de civils Banyamulenge va-il accepter de céder totalement leurs villages, malgré qu’ils sont détruits et incendiés?, accepter une vie de réfugié perpétuel, surtout que les Fardc ont échouées totalement à assurer leur sécurité?

 

Les réponses à ces deux questions m’amène à soutenir leurs revendications.

 

Au cas ou l’Etat échoue à t’assurer la sécurité et celle des te biens, tu vas tendre le cou pour que tu sois tuer comme un mouton? la réponse à cette question justifie la raison d’être de “Twirwaneho”.

Excellence Monsieur Président de la Republique chef de l’Etat, prière de se saisir d’office pour arrêter ce Génocide en cours dont sont exposés les Banyamulenge

Il sied  à demander toujours à l’ Excellence Monsieur le Président de la République chef de l’Etat à donner ordre aux Fardc basées à Minembwe, à arrêter vite possible les attaques dirigées contre ces civils banyamulenge, même s’ils se sont érigés à un corps de légitime défense. C’est par la faiblesse des Fardc ,qu’il a agi ainsi si non, il n’avait pas un autre choix.

 

Si les militaires congolais arrivent à détraquer ces groupes mayi mayi, Red-Tabara, Forebu et Fnl et rétablir la sécurité de personnes, et des leurs biens toutes communautés confondues, la raison d’être de “twirwaneho” serait sans mobile, et ces derniers vont retourner dans leurs activités journalières.

 

Dans la situation pareille où tous ce qu’ils avaient ont été spoliés en présence des Fardc, leurs villages dévastés a plupart des leurs membres des familles tués, d’autres dispersés dans les pays des sous-régions, ils ont vraiment raison de se défendre et leurs revendications et leurs réclamations sont fondées, ils ne cherchent qu’à récupérer leurs villages dévastés et y rebâtir des nouveaux.

 

Pourquoi les Fardc cherchent à tout prix à les faire déroger à Kamombo, alors qu’ils sont retournés chez-eux, elles ont quel intérêt à le faire? n’est-il pas toujours leur plan de  chasser les Banyamulenge de force à l’Est?

 

D’abord, elles avaient échoués à les protéger contre les mayi mayi, leurs parents ont été dérogés à Kamombo en présence des Fardc, mais ces dernières n’ont pas intervenus, aujourd’hui, ces civils arrivent eux même à récupérer leurs villages à Kamombo et ses environs. Toute l’armée se mobilise du sommet jusqu’au bas de l’échelon, une réaction qu’elles n’avaient jamais montrée depuis le début de la crise.

 

Cette attitude des Fardc de s’armer jusqu’aux dents et de s’attaquer contre une communauté justifie réellement que ce sont elles qui sont toujours derrière cette opération de ratissage et de nettoyage des Banyamulenge dans les moyens et les hauts-plateaux, actes qui étaient au début attribués aux mayi mayi, aujourd’hui les Fardc ne se déguisent plus, elles ne cachent non plus sa position Dieudonné Kasereka l’a mis à la lumière du monde qu’elles font face aux étrangers, ennemis de la paix, et que ces étrangers sont les banyamulenge des Rwandais et que par voie de conséquence qu’ils doivent retourner chez-eux. Un  plan qui ne sera jamais réaliser.

 

En plus comment justifie-t-il que le Porte-parole nie la présence des groupes armés burundais, alors que l’opération de l’attaque du vendredi le 03/07/2020, était conduit par un burundais du nom de Gisiga, nous sommes fatigués de cette ruse des Fardc.

 

Excellence Monsieur le Président de la République chef de l’Etat et Commandant Suprême des Fardc, nous vous supplions de demander à l’Armée de cesser cette pratique ignoble, de se mêler avec les groupes étrangers même nationaux mayi mayi, à les dotant de la tenue militaire congolaise. Une telle attitude des Fardc dont vous êtes le Commandant Suprême risquerait de saper votre personnalité Excellence Monsieur le Président.

 

Prière Excellence Monsieur le Président de la République et Commandant Suprême de l’Armée demander aux Fardc, d’ arrêter les attaques et chercher plutôt la solution par le dialogue, étant donné que  le colonel  Michel Makanika, est un officier de l’armée congolaise épris par la pitié, il a sauvé indistinctement les vies humaines sur les lieux des affrontements notamment des mères qui accouchent en fuyant, des militaires pris au front , remis à la société civile, à leur brigade et à la *MONUSCO*ce sentiment dont il a,  prouve son degré de maturité et de la recherche de la paix pour toute les communautés.

 

Procéder aux voies pacifiques serait une solution appropriée qu’au rien de recourir à la force et l’arbitraire.

 

Excellence Monsieur Président de la Republique chef de l’Etat, prière de se saisir d’office pour arrêter ce Génocide en cours dont sont exposés les Banyamulenge, dans le cas contraire, Dieu tout puissant ouvrira d’autres voies de sortie comme il l’a fait aux rescapés du massacre des Banyamulenge de Gatumba en 2004, aux rescapés de Génocide de Tutsi au Rwanda en1994, aux rescapés du Génocide des Juifs en 1933-1945, et aux rescapés du Génocide perpétré contre les Arméniens.

 

Me MANIRAGABA BYASHONI John.

To Top