Rappelons de prime abord que le premier but de l’ONU est de maintenir la paix et la sécurité internationale. On ne peut pas affirmer que cette Organisation mondiale n’est pas au courant du Calvaire que traverse actuellement la Communauté Banyamulenge.
Elle dispose des satellites pour le lui rapporter. Elle a tous les moyens possibles imaginables pour venir en aide des populations en détresse. La MONUSCO constituée essentiellement de casques bleus chargés d’assurer la sécurité et la stabilité aux populations est sur place. Ces forces onusiennes jouent le rôle d’observateurs passifs et restent indifférentes quand elles voient les FARDC intervenir aux côtés des Mayi-Mayi !
Ce qui se passe actuellement au Congo Démocratique ne se fait nulle part au monde ! Les populations locales, c’est-à-dire les banyamulenge sont menacées par les forces républicaines chargées de les protéger ! Les militaires tendent chaque fois des embuscades, des guets-apens, pour emporter la vie de citoyens ne disposant d’aucun moyen de défense!
Des citoyens paisibles ne constituant pas une menace au pays subissent des tortures et des assassinats et les Nations-Unies se taisent, alors qu’elles ont droit à recourir au Chapitre VII de sa Charte.
En 1994, les Tutsi du Rwanda ont subi le même calvaire, jusqu’à connaître un génocide sans précédent qui a emporté plus d’un million des vies humaines endéans une période de cent jours, les forces militaires des Nations-Unies étaient présentes!
N’eût été l’intervention de Front Patriotique Rwandais, aucun tutsi n’aurait pas échappé à la mort ! Tous seraient morts ! Cette armée du Salut a sauvé des milliers et des milliers des vies humaines, au moment où les casques bleus jouaient le rôle d’observateur passif!
*Pourquoi l’ONU reste-t-elle indifférente face aux massacres dirigés contre les banyamulenge ?*
La communauté Banyamulenge est menacée par des communautés voisines appuyées par les forces armées de la RDC depuis 2017, cette communauté en proie des massacres et pillages faits par des militaires et Mayi-mayi ne trouve aucune assistance ni des Nations Unies ni de l’État congolais!
Tous sont au courant de toutes les tueries orchestrées à l’endroit des Banyamulenge ! Ces derniers sont abandonnés à la merci de tueries de tout genre et sont en conséquence qualifiés de gibiers de potence par leurs bourreaux !
Ce qui intrigue le plus est que les forces armées collaborent étroitement avec les Mayi-Mayi et leur donnent des munitions qui les aident à atteindre leur objectif d’exterminer les banyamulenge sur le sol congolais, tel est leur slogan dont ils se servent dans leurs mobilisations et appels aux massacres !
En date du 11 juillet 2021, le Général YAV et William YAKUTUMBA se sont entretenus à huis- clos, pour mener conjointement des opérations contre les groupes d’auto-défense banyamulenge, qui résistent aux attaques d’expulsion et du nettoyage ethnique! Ce groupe d’auto- défense reste le seul espoir de la Communauté Banyamulenge qui se dit être abandonnée du monde!
Les voisins de banyamulenge se disent être congolais de souche, de vrais congolais, tandis que les Banyamulenge sont qualifiés de réfugiés rwandais de 1959!
Ces extrémistes oublient que la Convention relative au Statut des réfugiés a été adoptée en date du 28 juillet 1950 par la conférence de plénipotentiaires sur le Statut des réfugiés et des apatrides convoquée par l’Organisation des Nations-Unies en application de la résolution 429 ( V) de l’ Assemblée générale en date du 14 décembre 1950.
Or, à cette date, les Banyamulenge étaient déjà au Congo Démocratique, ils étaient là depuis des siècles avant! Les Banyamulenge ne pouvaient pas être appelés réfugiés avant que l’Institution onusienne ad hoc ne soit mise en place pour ainsi satisfaire aux conditions d’être appelés réfugiés ! Il n’existe pas d’annales des Nations-Unies qui l’affirment!
Ces incitateurs à la haine ethnique oublient que les Banyamulenge n’ont pas été accueillis par qui que ce soit ou par une quelconque organisation nationale ou internationale chargée d’accueillir des réfugiés !
En conséquence, les banyamulenge disposent de la nationalité de sang, jus sanguins, ils n’ont pas été naturalisés comme le chantent les voyous qui veulent chaque fois biaiser l’histoire ! Ils mentent que les Banyamulenge ont acquis la nationalité par un quelconque arrêté ! S’il y en a eu, ça ne concernait pas les Banyamulenge, mais d’autres tribus!
Comment ces menteurs nous qualifient-ils de réfugiés ? Les Banyamulenge sont au contraire les premiers occupants des hauts et moyens plateaux de FIZI, MWENGA et UVIRA!
Ces incitateurs à la haine ethnique ne cherchent qu’exterminer les banyamulenge sur le sol congolais! Toutes nos déclarations dénonçant ce génocide en exécution ne sont pas ” *affirmations* *gratuites* “, car nous détenons des faits prouvant qu’un génocide est en train d’emporter la vie de jeunes Banyamulenge, nos vieux papas sont brûlés vifs dans leurs maisons incendiées et nos mamans deviennent gibiers des guet-apens tendus par les forces armées et sont en conséquence victimes de viols et de mutilations…!
On connaît très bien que chaque pays a le devoir de protéger ses citoyens contre des actes ignominieux, à l’instar du génocide, des crimes contre l’humanité, etc…; la RD Congo affiche une incapacité incontestable de protéger ses citoyens!
Un tel devoir de garantir à ses citoyens la paix et la sécurité devrait avoir l’impact de dissuader chaque citoyen à avoir le respect de son concitoyen, car tous sont égaux devant la loi. En conséquence, tous les citoyens devraient bénéficier de la même protection et du même respect.
Les incitateurs à la haine ethnique et au génocide, le chantent à haute voix, sans se soucier de rien, ils jurent que leur but est de nettoyer les banyamulenge ou les tutsi sur le sol congolais! On citerait à titre d’exemple quelques noms des bourreaux et planificateurs dudit nettoyage ethnique: Bwami, Rumonge, Bitakwira, Matate, Kibambala Naluvumbu, fils Kambaza Nandulu, Makys, tous de la tribu Bafuliiru et ASAMBO Hussein, Ngungumilibwa Yakwila mu Ndalo Yakona Bilibwa, œuvrant tous sous le commandement de Sekyi wa Wacubwa, tous de la tribu babembe.
Rappelons que les parties contractantes de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide conviennent au premier article de ladite convention que le génocide, soit commis en temps de paix ou en temps de guerre, est un crime du droit des gens, qu’elles s’engagent à prévenir et à punir;
Soulignons que la disposition du deuxièmement article de la Convention sur le génocide dispose aussi que le génocide s’entend de l’un quelconques des actes ci-après, commis dans l’intention de détruire, ou tout où en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel:
- a) Meurtre de membres du groupe;
- b) Atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membre du groupe;
- c) Soumission internationale du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle;
- d) Mesures visant à entraver les naissances au sein d’un groupe;
- e) Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe.
Nous regrettons que la Communauté Banyamulenge ait été plus d’une fois victime de tous ces actes constitutifs du crime de génocide; actes lui-même infligés par les communautés voisines, appuyées visiblement par les forces armées de la RDC, comme nous l’avons dit là- dessus; les preuves irréfutables sont là; elles sont à notre disposition; nous pouvons les présenter à tout investigateur commis pour cette fin.
Nous déplorons aussi le silence de l’ONU face au transfert forcé de quelque cent cinquante enfants Banyamulenge devenus esclaves des babembe, réfugiés en Tanzanie depuis 1996 dans le Camp de Nyarugusu!
Aucune réaction de l’ONU n’est jusqu’ici faite pour essuyer les larmes de leurs parents.
À quoi servent toutes les conventions relatives à l’abolition de l’esclavagisme? Sont-elles tombées en désuétude ou Sont-elles en vigueur?
Pourquoi les États du monde ferment-ils les yeux face aux crimes répétitifs qui emportent chaque jour la vie de Banyamulenge?
C’est devenu la tradition de massacrer les Banyamulenge, le 13 Août 2004, les réfugiés Banyamulenge qui étaient sous la protection du HCR et de l’ONUB ont été délibérément livrés à la coalition des assaillants burundais, FNL/PALP- HUTU appuyés par les Bafuliiru et Babembe venus de la RDC et causant plus de cent soixante morts calcinés dans leur camp des réfugiés à Katumba en République du Burundi; alors que ces réfugiés banyamulenge étaient entourés de camps militaires onusiens et burundais!
Accuser les forces onusiennes et celles de l’État burundais d’être Complices dans la perpétration du génocide commis contre les Banyamulenge, cela trouverait bien le fondement juridique, car tous ces militaires ont failli à leur rôle primordial d’assurer la protection à ces réfugiés qui étaient sous leur garde!
Toutes ces forces n’ont pas ouvert le feu, pour empêcher ces tueries, ces forces militaires ont alors affiché un comportement de complicité, d’association des malfaiteurs ou de la non-assistance des personnes en danger!
Ces militaires onusiens et ceux de l’État burundais sont tous justiciables devant la loi…! Qui les jugerait? Personne autre à part Dieu, le Juste Juge! Qui sont les Banyamulenge pour interpeler ces justiciables? Qui fera même un simple plaidoyer devant les instances judiciaires internationales pour que les victimes des massacres de Katumba trouvent justice? Quel pladoyer que le HCR a-t-il fait en faveur de rescapés desdits massacres!Aucune enquête n’a été faite jusqu’ici!
Même le fantoche rapport Mapping ne fait jamais mention de ces crimes odieux commis contre les réfugiés Banyamulenge à Katumba en République du Burundi qui ont été arrachés entre les mains qui les protegeaient du HCR, ONUB et du gouvernement Burundi de l’époque!
En dépit des demandes formulées par les Banyamulenge exigeant que la justice leur soient faite, aucune enquête sur ces massacres n’est jusqu’ici admise ni par le gouvernement burundais ni par le Conseil de sécurité afin que les fauteurs qui ont déclaré ouvertement aux ondes de la BBC et d’autres radios internationales avoir commis ces forfaits, soient traduits devant une quelconque juridiction!
Ce qui est étonnant est que les planifateurs de massacre de Katumba sont récompensés d’une façon ou d’une autre, on citerait à titre d’exemple: Agaton Rwasa dont le cassier judiciaire reste sans entorse et le gouvernement burundais lui a , _ipso facto_ , permis de briguer le poste de sénateur et a servi le pays durant toute la législature quinquennale passée! L’enfer, c’est les autres, a dit Jean Paul Sartre!
Face à toutes ces questions qui restent sans réponses, nous affirmons que les Nations-Unies ne jouent pas son rôle de protéger les populations internationales. Les banyamulenge subissent les conséquences énormes dues à cette impunité encouragée et supervisée par les Nations-Unies !
Les réfugiés banyamulenge à Gatumba au Burundi ont été victimes du génocide, alors qu’ils étaient tous sous la protection des Nations-Unies. A Mikenke, dans le territoire de Mwenga, les déplacés de guerre subissent des attaques meurtrières des Mayi-Mayi qui emportent des vies humaines.
Nous accusons les cadres de Nations-Unies et la MONUSCO l’infraction du non assistance des personnes en dangers, aussi bien que celle d’association des malfaiteurs ! A quoi servent les chars de combat dont dispose les forces onusiennes de la place, si elles ne les aident pas à ramener le calme et maintenir la paix ?
C’est inadmissible que les membres de Nations Unies qui s’étaient résolus, lors de la création de ladite Organisations en 1948, à préserver les générations futures du fléau de la guerre qui, deux fois en l’espace d’une vie humaine, a infligé à l’humanité d’indicibles souffrances, soient indifférents aux souffrances que subissent les banyamulenge ces derniers quatre ans dans la RDC.
C’est dommage que la dignité et la valeur humaine soient ternies, de suite de manque de volonté de grandes puissances mondiales qui veulent que le Congo Démocratique demeure infiniment dans le chaos, afin de s’enrichir de son uranium qui les rend des superpuissances !
Plusieurs fois, à Minembwe, à Mikenke, à Bijombo, à Murambya et ailleurs dans les Hauts et moyens plateaux du Sud-Kivu, les banyamulenge sont froidement égorgés au su et au vu des forces onusiennes qui y opèrent et ne disent rien ! Toutes ces forces onusiennes ne fixent leurs yeux qu’au diamant et à l’Or de la RDC!
Toutes ces pierres précieuses valent- elles plus que la communauté entière Banyamulenge!
Le Général Dieudonné Muhima accuse faussement, de jour au jour, les jeunes Banyamulenge innocents de détenir des armes et les accuse de tous les maux pour les mettre en prison, puis les transférer à Bukavu pour y subir des tortures inhumaines!
Cet officier supérieur est beaucoup estimé par les FARDC pour sa cruauté qu’il a manifestée à l’endroit de Hema d’Ituri, jusqu’ à les faire taire ! Cet officier avait juré qu’il infligerait aussi aux Banyamulenge le même calvaire qu’il a fait faire aux Hema d’Ituri.
Ce général est actuellement muté dans la Province Tanganyika! Aucun acte d’accusation n’est jusqu’ici mis à sa charge! C’est lui l’organisateur et planificateur des actes du génocide commis contre les Banyamulenge!
Pourquoi l’ONU n’applique-t-elle pas ce que dit la disposition de l’article 6 de la Convention pour la prévention du crime de génocide prévoyant que:
” Les personnes accusées de génocide ou de l’un quelconque des autres actes énumérés à l’article 3 seront traités devant les tribunaux compétents de l’État sur le territoire duquel l’article a été commis, ou devant la Cour criminelle internationale qui sera compétente à l’égard de celles des parties contractantes qui en auront reconnu la juridiction “. Or, la RDC a ratifié le Statut de Rome de la Cour pénale internationale.
Bien entendu, la RDC, seule n’a pas cette bonne volonté de traduire en justice ses militaires qui infligent le génocide aux Banyamulenge, car c’est elle qui leur donne des instructions de faire ces actes horribles à l’endroit des Banyamulenge!
La RDC ne peut pas juger ses propres militaires des meurtres et assassinats qu’elle a fait faire! On ne peut pas être jugé et partie ! La RDC est aussi justiciable! Elle a des comptes à rendre devant la justice!
La RDC est le commettant et ses préposés sont les généraux qui combattent aux côtés des Mayi-Mayi en lançant des attaques meurtrières aux banyamulenge ! On citerait à titre d’exemple, quelques généraux qui sont d’ailleurs les grands planificateurs du génocide en pleine exécution à Minembwe! Tels sont: le Général MUHIMA Dieudonné, le Général MUNDOS Akili, aussi bien que quelques colonels: Ekyembe, Katembo etc…
Tous exécutent ces actes odieux sous l’ordre de l’État congolais qui leur a donné des lettres d’affectations d’aller travailler dans la circonscription militaire du Sud-Kuvu! Lorsque la population en détresse lance des cris d’alarme à l’État congolais, ce dernier fait la sourde oreille et feint ne pas voir ce que font ces militaires aux banyamulenge !
Les juridictions congolaises ne sont pas d’ailleurs dignes de juger ces génocidaires, car elles subiraient des trafics d’influence ou d’injonctions émanant de la haute hiérarchie de l’ État congolais. Nous aimerions que les génocidaires soient jugés par la Cour Pénale Internationale. La RDC est signataire de statut de Rome. Cette Cour devrait se saisir du dossier de ces génocidaires !
Si alors les Nations-Unies ne veulent pas contraindre la RDC à abandonner son plan macabre d’exterminer la Communauté Banyamulenge, c’est qu’elles sont alors complices des forfaits infligés aux Banyamulenge!
A quoi nous aide la multiplication des conventions internationales relatives aux protections des droits humains si les signataires sont les premiers à les violer ? Pourquoi les grandes puissances signataires de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide ferment- elles les yeux pour ne pas voir les actes du génocide commis contre les banyamulenge?
Le Diamant, l’Or et l’Uranium que ces puissances extraient au Congo Démocratique prévalent-ils aux Banyamulenge? Le genre humain est-il estimable en terme monnayé?
Nous demandons alors à tous les membres de l’ONU ayant ratifié la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide d’appliquer scrupuleusement ce que prévoient les dispositions de ladite convention et traquer les génocidaires qui infligent à répétition ce crime à la communauté minoritaire Banyamulenge de la RDC.
Les banyamulenge sont devenus comme brébis destinées à l’abattoir. Nous ne voulons pas que de tels massacres continuent et emporter la vie de Banyamulenge. On craint que pareils crimes perdurent, on en a marre , on l’a vu se commettre à Katumba, au Burundi, à Murambya, à Rurambo, à Mikenke et ailleurs.
L’ ONU est consciente qu’un génocide emporte actuellement les vies de Banyamulenge dans les hauts et moyens plateaux de FIZI, de MWENGA et d’UVIRA, la conscience vaut mille témoignage.
Personne ne peut condamner cette grande Organisation mondiale, mais un jour devant Dieu, le Juge Suprême, les responsables de ladite Organisation auront des comptes à rendre devant ce juste Juge Infaillible. Faut-il rappeler aux membres des Nations Unies que la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale reste en vigueur jusqu’à nos jours?
La Charte des Nations Unies n’est-elle pas fondée sur les principes de la dignité et de l’égalité de tous les être humains? Les pays signataires de la Charte ne sont-ils pas engagés à agir, tant conjointement que séparément, en coopération avec l’organisation, en vue d’atteindre les buts de Nations Unies ?
Quel pays a-t-il eu courage de dénoncer le calvaire que subit actuellement la Communauté Banyamulenge? Les extrémistes congolais partout où ils sont, dans le gouvernement, dans l’Assemblée Nationale, jurent de soutenir les Mayi-mayi jusqu’à éliminer la race tutsie au Congo Démocratique ou à les expulser au Rwanda.
La preuve irréfutable est que les FARDC combattent aux côtés des Mayi-Mayi pour la prise de Minembwe et y chasser les Banyarwanda qui se nomment banyamulenge, disent-ils ! Tout congolais qui veut se faire célèbre, il appelle ses concitoyens à se liguer contre les Banyamulenge et les chasser au Congo Démocratique!
Nous déclarons aux Mayi-Mayi et aux FARDC qu’avant que le Congo ne prenne sa forme actuelle du pays, on était déjà là! On était déjà là, avant que le Congo ait ses frontières actuelles!
On dirait que le Congo nous a rencontrés là-bas! Avant que le Congo soit érigé en pays, on était déjà là! Qu’on nous laisse tranquille, nous ne cherchons aucune autre chose que la paix et la sécurité !
Que le Seigneur Jésus Christ préserve la vie à tout munyamulenge, partout où il est au Congo, telle est notre prière quotidienne.
Voilà ce que nous, porteurs de la paix, des *pacemakers*, nous voulons dire à toute la Communauté internationale.
RWAMAKOMBE PAX CÉSAIRE
AMICUS HUMANI, le Philantrope