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LES EVENEMENTS NOSTALGIQUES ACTUELS À MINEMBWE, ITOMBWE, KAMOMBO ET BIJOMBO FONT REVIVRE LE MASSACRE PERPETRE PAR LES MAÏ MAÏ ET LES EX FAZA CONTRE LES BANYAMULENGE EN 1996 À L’EST DU ZAÏRE ET À BYURA.

La mort perpétrée à une femme Munyamulenge et son serviteur par les Maï Maï mardi le 12/05/2020 à Mukoko en provenance de chez Mulima via Minembwe centre du nom de Oderi Nyirakirayi postérieure à celle du 18/4/2020 d’un homme et deux femmes notamment: Nyiramwiza et Nyiramutarutwa assassinées après les avoir violées, torturées au degré exorbitant à tels points que leurs corps ont été retrouvés mutilés sans seins ni  d’autres membres; assassinées  par les même sujets Maï Maï Yakutumba,Red-Tabara,Forebu ect.

 

Ces événements funestes font ressusciter et revivre le massacre de 1996 pérpétré par les MAÏ MAÏ et EX FAZA contre les BANYAMULENGE de Bibogobogo,Ngandji,Kamanyola et Byura; et créent une psychose aux rescapés de ce massacre.

 

Ce traumatisme des rescapés est dû soit à l’incertitude sur la mort et sur la vie des leurs frères et sœurs pris en captivité en Tanzanie; soit sur leur sort dans un territoire secoué toujours

Par des crises cycliques à caractère ségrégative et discriminatoire qui risqueraient d’engendre les mêmes effets néfastes que ceux de 1996.

 

D’après le témoignage de RWIZIHIRWA Dieudonné rescapé de massacre de Bibogobogo ;en date 19/09/1996 chez Matare tout le village était encerclé de gauche à droite par le Ex FAZA et les Maï Maï .

 

Certaines personnes étaient dans l’Eglise d’autres  à l’extérieur; ni celles qui étaient à l’extérieur ou celles qui étaient à l’Eglise, elles n’avaient plus la possibilité de fuir,  étant donné qu’elles étaient entourées par les criminels.

 

Celles qui étaient dehors avaient décidées de rejoindre les autres dans l’Eglise et il y avait celles qui sont parvenues à fuir et à s’échapper à l’ennemi mais très peu.

 

Pendant qu’elles étaient toutes enfermées dans l’Eglise, les Ex FAZA et les MAÏ MAÏ avaient procédés à séparer les enfants, les femmes et les hommes; tous les hommes étaient liés les mains aux dos, torturés et fixés aux murs de l’Eglise.

 

La plupart de femmes ont été violées quelques jours avant  qu’elles soient toutes acheminées à l’abattoir à Baraka où la majorité des hommes, des garçons majeurs et de femmes ont été assassinées et d’autres pris en captivité par les Babembe en Tanzanie surtout les filles, quelques femmes et quelques enfants mineurs.

 

Selon les sources sûres ces rescapés pris en captivité en Tanzanie sont toujours en vie, étant donné que la plupart d’entre-eux étaient pris tout en étant encore des mineurs sans se rappeler de l’identité de leurs parents qui ne sont même plus en vie ni de se retrouver par rapport à leurs familiers ni avoir l’idée de penser à retourner; ils continuent toujours à demeurer entre les mains des ennemis jusqu’aujourd’hui.

 

Cette situation crée toujours de psychose aux rescapés du massacre de 1996 chaque fois qu’il y ait de crise à l’Est de la RDC à tels points que certains d’entre-eux souffrent de traumatisme quant ils se rappellent de leurs frères et sœurs présumés en vie en Tanzanie.

 

D’après toujours Rwizihirwa Dieudonné témoin oculaire du fait, lui est parvenu à s’échapper au massacre grâce à sa maman qui lui avait fait porté une pagne et une mouchoir de tête afin de faire prêter confusion à ces criminels, ils ont crus qu’il s’agissait d’une fille à quelle ils devraient s’en servir pour les aider à préparer la nourriture.

 

C’est par cette occasion qu’il avait profiter à sortir dans l’Eglise et profiter à fuir jusqu’à Magunga et échapper à la mort.

 

Toutefois, son père, sa mère et la plupart des ses frères et sœurs sont décédés et d’autres sont sur la liste de ceux qui sont présumés en vie en Tanzanie.

 

Me MANIRAGABA BYASHONI John.

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