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Les déplacés de guerre de Mikenke dans le territoire de Mwenga réclament la protection

La spirale de violences répétitives que subissent les déplacés de guerre de Mikenke, à majorité Banyamulenge, nous pousse d’entrer, sans préambule, dans le vif du sujet!

Les Mayi-Mayi que le Lieutenant Général YAV a récemment disculpés sont appelés à se joindre aux FARDC pour lancer un dernier assaut qui effacerait la présence des Banyamulenge sur cette zone!

Plus de trois fois, les Banyamulenge de ce camp des déplacés ont subi des attaques meurtrières.

Ce n’est ni la tendresse, ni la générosité, ni la philanthropie, ni l’humanisme que ces déplacés de guerre Banyamulenge ont été accueillis dans ledit camp des déplacés par la MONUSCO, mais plutôt c’est par manœuvres dolosives de proroger son séjour au Congo Démocratique en se servant de prétexte d’assurer la sécurité à ces déplacés !

Plus de trois fois, les Banyamulenge de ce camp des déplacés ont subi des attaques meurtrières sans bénéficier d’aucune intervention de ces forces onusiennes !

Selon la consigne donnée aux bourreaux par leur Lieutenant Général YAV, tout munyamulenge doit périr! Voilà ce qui prouve la complicité de l’État dans ces massacres!

Malgré la présence des autorités militaires en place qui planifient tous les massacres dirigés à l’endroit de Banyamulenge, l’absence de l’autorité de l’État est notoire, personne ne peut le contester.

Voilà pourquoi, nous lançons ce cri d’alarme à tout leader d’opinion, aux gouvernants du monde, à toutes les Organisations mondiales de lutte contre le génocide de sauver la vie de cette population mise sur la liste noire d’être massacrée !
Des sources sûres nous renseignent qu’une attaque meurtrière est bien préparée à l’encontre de ces déplacés ! Quel bienfaiteur pourra-t-il intervenir pour faire échouer cette attaque ?

Selon la consigne donnée aux bourreaux par leur Lieutenant Général YAV, tout munyamulenge doit périr!

L’ État congolais n’est pas à mesure ni de ramener la paix dans les hauts plateaux de Mwenga, Fizi et UVIRA, ni de garantir la cohabitation pacifique des populations devenues ennemies, les unes envers les autres! Il n’est pas à mesure de le faire, car il a déjà montré sa position de complicité !

Voilà ce qui nous pousse à affirmer d’une façon péremptoire que la paix souhaitée par ces déplacés est loin d’être installée!

L’impossibilité d’une telle cohabitation pacifique de populations locales donne raison à ce que dit Pascal : ” Pourquoi me tuez-vous? Eh, quoi! Ne demeurez-vous pas de l’autre côté de l’eau ? Mon ami, si vous demeurez de ce côté, je serais un assassin, cela serait injuste de vous tuer de la sorte; mais puisque vous demeurez de l’autre côté, je suis un brave, et cela est juste.” ( Pascal, Pensées, éd. Gaver, VI, 3.)

 

RWAMAKOMBE Pax Césaire,

Amicus Humani, le Philantrope.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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