Journal en Français

L’action du carnage facial (racial) est un crime contre l’humanité.

L’action par la quelle on met quelqu’un à part, on le sépare d’un tout, d’une masse des autres à cause de sa race ou facette, éthnie ou tribu pour l’assassiner est  un crime contre l’humanité.

 

George FLOYD a subi la torture qui a occasionnée sa mort dans la rue au su et au vu du public

Cette infraction est très grave, elle porte atteinte non seulement au droit à la vie de la personne, droit fondamental inaliénable et inviolable  mais également à la morale et à l’éthique, à la loi nationale qu’internationale et voire même aux droits des ses ayants droits (héritiers) pourquoi pas les tiers (la femme si la personne en question est mariée, ses débiteurs  et ses créanciers, ses associés et actionnaires voire même son Etat, sa patrie, sa race, ethnie ou sa tribu.).

 

 

Ce droit fondamental “droit à la vie”  est mis en évidence dans  les législations nationales et inter- nationales.

 

 

Toutefois, bafoué par certains membres des Etats voire même ceux qui se disent avoir atteint l’apogée du respect et de la mise en vigueur,  des articles de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme(D.U.D.H) et du Peuple.

 

l’assassinat de George FLOYD aux Etats-Unis d’Amérique, un noir âge de 46 ans à cause de sa race prouve combien de fois que ce droit est bafoué, et voici son enterrement en America.

À titre d’exemple l’assassinat de George FLOYD aux Etats-Unis d’Amérique, un noir âge de 46 ans à cause de sa race prouve combien de fois que ce droit  est bafoué, et cet acte incite aux noirs américains et aux blancs qui sont contre la ségrégation raciale, à une manifestions populaire contre cet assassinat du racisme et de brutalité policière, pratique qui ne cadre pas avec cette ère de la mondialisation et montre le degré de l’injustice liée au race ou visage, acte  téméraire et vexatoire que les Etats doivent combattre avec une forte énergie.

 

Pas seulement aux Etats-Unis mais aussi dans les Etats d’Afrique surtout à l’Est de la RDC, où la communauté Banyamulenge est exposé à ce carnage facial, il y a plus de trois ans.

 

 

C’est pourquoi l’auteur ou les auteurs de ces actes de xénophobie doit ou doivent être punis sévèrement, étant donné que toute personne lucide est tenue à cette obligation du respect de la vie d’autrui, surtout que George FLOYD a subi la torture qui a occasionnée sa mort dans la rue au su et au vu du public, et cela montre le niveau de mépris social dont certaines personnes blanches manifestent à l’égard des noirs.

 

 

Il est aussi important de rappeler que ce fait de George FLOYD coïncide avec l’épuration ethnique au Sud-est de la République Démocratique du Congo, perpétrée par les autres communautés (Babembe, Bafuliro, Banyindu) contre les Banyamulenge, sous le mobile que ces derniers sont des tutsi comme s’ils sont  disposés à être tués.

 

 

Le cas illustratif récent est celui de l’attaque du camp des déplacés de Mikenke, dont les photo des personnes blessées circulent sur plusieurs réseaux sociaux.

 

 

Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la communauté humaine et de leurs droits égaux et inaliénables, constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde;

 

 

Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme, ont conduit à des actes de Barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité, et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de porter et de croire, libérés de la terreur et de la misère a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme;

 

Considérant qu’il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit que l’homme ne soit pas contraint en suprême recours à la révolte contre la tyrannie et l’oppression;

 

 

Il sied de rappeler certains articles de la Déclaration Universelle des droits de l’homme et de la constitution congolaise mis en vigueur afin d’interdire les actes de discrimination raciale, ethnique et tribale.

 

 

De la Déclaration Universelle des droits de l’homme (Instrument Juridique International)

Article1:Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

 

 

Article2: Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

 

 

Article3:Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

Article5:Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Article6:Chacun a le droit à la reconnaissance dans les lieux de sa personnalité juridique.

 

 

Article7:Tous sont égaux devant la loi et ont droits sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droits à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.

 

 

Article13: Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat. Toute personne a le droit de quitter tout pays y compris le sien et de revenir dans son pays etc.

 

 

De la Constitution de la République Démocratique du Congo.

Article1:Tous les êtres humains naissent libre et égaux en dignité et en droits.

Article2:(cfr article 2 du D.U.D.H)

Article3: (cfr article3 D.U.D.H)

 

 

Article5:(Cfr article5 du D.U.D.H)

Article12: Tous les congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois.

Article13:Aucun congolais ne peut en matière d’éducation et d’accès aux fonctions publiques ni en aucune autre matière, faire l’objet d’une mesure discriminatoire, qu’elle résulte de la loi ou d’un acte de l’exécutif, en raison de sa religion, de son origine familiale, de sa condition sociale, de sa résidence, de ses opinions ou de ses convictions politiques, de son appartenance à une race, à une ethnie une tribu, à une minorité culturelle ou linguistique.

 

 

Article15:Tout individu a droit à une nationalité. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité…

 

 

Article16:La personne humaine est sacrée. L’Etat à l’obligation de la respecter et de la protéger. Toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au libre développement de sa personnalité dans le respect de la loi de l’ordre public, du droit d’autrui et des bonnes mœurs.

 

 

Article17:al2:Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.

Article21:Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d’égalité, aux fonctions publiques de son pays.

 

 

Article30:Toute personne qui se trouve sur le territoire national a le droit d’y circuler librement et d’y fixer sa résidence, de le quitter et d’y revenir, dans les conditions fixées par la loi. Aucun congolais ne peut être expulsé du territoire de la République, ni être contraint à l’exil, ni être forcé à habiter hors de sa résidence habituelle.

 

 

Article31al1:Toute personne a droit au respect de sa vie prive

Article34:La propriété privée est sacrée. L’Etat garantit le droit à la propriété individuelle ou collective acquis conformément à la loi ou à la coutume. Nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d’utilité publique et moyennant une juste et préalable indemnité octroyée dans les conditions fixées par la loi.

 

 

Article47: Le droit à la santé et à la sécurité alimentaire est garanti.

Article51:L’Etat a le devoir d’assurer et de promouvoir la coexistence pacifique et harmonieuse de tous les groupes ethniques du pays. Il assure également la protection et la promotion des groupes vulnérables et de toutes les minorités. Il veille à leur épanouissement.

 

Pour quelle raison la crise qui sévit le Sud-est de la RDC est-elle qualifiée une crise d’épuration ethnique?

 

Les moyens et hauts-plateaux d’Uvira, Fizi et Itombwe s’avèrent être l’espace géographique essentiellement habité par les communautés autochtones congolaises notamment les Batwa,(seuls premiers occupants du Congo), les Babembe, les Banyamulenge, les Bafuliro ainsi que les Banyindu, qui sont toutes établies dans le Sud-Kivu, plusieurs siècles avant l’avènement de l’Etat Indépendant du Congo du Roi Léopold II.

 

 

Cette période précoloniale  fut caractérisée par la paix, la convivialité et la cohabitation pacifique entre les communautés ci-haut citées.

 

 

C’est pendant la période coloniale entre 1908 -1960, que naquît à l’Est du Congo, une politique occidentale belge de ségrégation ethnico-tribale des Banyamulenge jadis appelés “Tutsis d’Itombwe”,”Pasteurs d’Itombwe “ou” Baniaruanda”   les qualifiant, par certains écrivains mal intentionnés; d’immigrés ou des nouveaux-venus.

 

Sud Kivu ou l’homme qui a ete tabassé a Kafurwe a cause d’etre du tribu Munyamulenge.

Quant en nos compatriotes Twa, Bembe, Fuliru et Nyindu ils furent considérés comme étant de vrais autochtones congolais et bénéficiaires, pour autant de pouvoir coutumier et de droit des terres au détriment des Banyamulenge, dont les entités coutumières vont être purement et simplement supprimées.

 

 

C’est ainsi qu’en 1964,1965 et1966, naquit une politique de différenciation tribale qui  commença à faire coulé du sang, aux membres de la communauté Banyamulenge,  qui s’établissaient dans les hauts-plateaux des territoires d’Uvira, Fizi et Itombwe en Province du Sud-Kivu, assassinés par les Maï Maï sous l’égide de Laurent Désire Kabila et J. Pierre Mulele, ces derniers influencés par les Babembe et les Bafuliro.

Les cas du massacre de Kirumba et Gatongo pérpétré par les Maï Maï de la communauté Babembe en 1966 restent inoubliables.

 

 

Malgré cette considération des Banyamulenge par certains politiciens extrémistes de communautés voisines,  comme étant des immigrés ou nouveaux-venus, elle n’a pas empêchée à MUHOZA GISARO un Munyamulenge, à émerger dans la politique congolaise jusqu’en devenir un représentant du peuple, et cela par la voie des urnes dans le territoire d’Uvira majoritairement habité par les Bafulero et les Bavira.

 

 

Même si cette idéologie de discrimination et d’épuration ethnique de Banyamulenge, par les autres communautés voisines, a été propagée par certains politiciens mal intentionnés des Babembe et Bafulero,  la majorité des membres de la population congolaise considérait les Banyamulenge au même titre d’égalité qu’elle.

 

 

Cependant, après la mort de MUHOZA GISARO, les mêmes politiciens Babembe entre autres: Anzuluni Bembe, Mwene Malungu, et autres avaient influencés le gouvernement du Zaïre à contester la nationalité congolaise des Banyamulenge, et à priver à ces derniers le droit de participer aux élections nationales et municipales.

 

 

En effet, plusieurs mémorandum ont été adressés aux Président de la République du Zaïre Désiré MOBUTU SESE SEKO, par les représentants de  mutualités Banyamulenge, à tels points que le Président de la République Désiré Mobutu est parvenu à comprendre qu’il s’agissait d’un problème tribal, même s’il recevait des influences de gauche à droite de la part de son entourage,  qui lui demandait d’expulser les Banyamulenge, et de le chasser sur le sol congolais, il se désintéressait de leurs prétentions discriminatoires et tribales.

 

 

C’est ainsi qu’il avait ordonné à reprendre les élections, laisser aux Banyamulenge le droit à participer aux élections au même pied d’égalité que les autres congolais.

 

C’est acte à redorer de l’espoir à la communauté Banyamulenge.

 

Même si les Banyamulenge furent nourris de l’espoir de cet acte posé par le Président de la République du Zaïre à leurs endroits, ils continuèrent à être discriminés et à subir des traitements inhumains et dégradants tout au long de son règne, partout où ils se retrouvaient au Zaïre et à grande échelle à l’Est du Zaïre.

 

 

En 1994, cette idéologie discriminatoire avait déjà pris une ampleur d’une probabilité du génocide, comme celui qui est en cours aujourd’hui à l’Est de la RDC à l’égard des Banyamulenge, tribu minoritaire par rapport aux autres tribus de la RDC.

 

 

En 1996, partout où les Banyamulenge se retrouvaient au Zaïre ont été assassinés et  chassés, mais cette expulsion fut arrêtée par (AFDL) en 1997, sous la houlette de Mzehe Laurent Désiré Kabila, après avoir renversée le régime de Désiré MOBUTU.

 

 

Toutefois, la haine et la jalousie furent encrées dans la mentalité des extrémistes, et ces derniers avaient continués à tuer les Banyamulenge d’ici et là, dans toutes les provinces de la RDC, sous prétexte qu’ils sont des immigrés, étrangers et par voie de conséquence qu’ils doivent rentrer chez-eux au Rwanda ou en Egypte.

 

 

Alors qu’ils s’étaient établis à l’Est de la RDC  au même moment que les autres communautés voisines, plus de trois cents ans, avant l’indépendance de la RDC.

Pour ceux qui peuvent avoir le courage de lire, ayez le courage de lire le document publié par Delphin Rukumbuzi Ntanyoma,  intitulé: Retour aux chefferies coloniales pour résoudre la crise de Bijombo-Minembwe, vous y trouverez des renseignements sur quand les Banyamulenge s’établirent à l’Est du pays.

 

 

Pour ne pas faire perdre la vue à nos lecteurs, revenons aux actes récents d’expulsion de la communauté Banyamulenge, effectués tacitement par le gouvernement congolais.

 

 

Pourquoi qualifie-t-il la crise actuelle, comme étant un camouflage et un déguisement du gouvernement congolais, à l’épuration ethnique des Banyamulenge, dans les hauts plateaux des territoires d’Uvira, Fizi et d’Itombwe?

 

 

La réponse à cette question, suscite  aussi plusieurs autres questions qui mettent en cause la responsabilité du gouvernement congolais:

 

 

Primo, comment justifie-t-il que toutes les personnes assassinés, villages dévastés et bétail emporté par les Maï Maï, et les Red-Tabara,  ainsi que d’autres actes inhumains  ont-ils eu lieu en présence des militaires de l’Etat Congolais, sans que ces derniers ne réagissent pas?

 

 

Secundo, en plus de Maï Maï, il y a les groupes armés burundais qui travaillent toujours ensemble avec les Maï Maï, ces groupes armés étrangers, passent où pour pénétrer dans les pays?

 

Les Banyamulenge des moyens et hauts-plateaux d’Uvira, Fizi et Itombwe sont assujettis, il y a trois ans, à ce carnage facial au su et au vu du monde

Prenons l’hypothèse où, qu’ils s’infiltrent, pourquoi ne sont-ils pas attaqués là où ils se retrouvent, leurs positions sont connues, ils circulent librement dans le pays avec des munitions, avec les Maï Maï, ils massacrent les Banyamulenge mais les FARDC se taisent et elles ne faisaient qu’observer.

 

 

Tertio, plus de 300 villages Banyamulenge ont été incendiés, les Ecoles et les Eglises dévastés et ceux qui restent dans les pays sont confinés au centre de Minembwe, au camp des déplacés de Mikenke auprès de la Monusco et à Murambya, sans champs, sans marché, sans aucune assistance sanitaire.

 

 

C’est comme s’ils sont rejetés par leur Etat et par les communautés internationales.

 

Alors qu’ils sont entourés par les FARDC, celui qui tente ou essaye de sortir dans le centre de confinement pour chercher à quoi donner à manger aux enfants qui meurent de faim, son sort c’est d’être assassiné dans les yeux des FARDC, sans que ces dernières manifestent au moins l’intention de le protéger, ni de le défendre.

 

 

Certains banyamulenge qui avaient tentés d’aller chercher la nourriture dans leurs champs, ont été tués dans l’intention de créer une panique, et une terreur à la population et inciter à cette dernière confinée dans le centre de Minembwe, pendant plusieurs mois à fuir.

 

 

Chose qui ne sera jamais réalisée, selon le dire d’un Munyamulenge interrogé même si, les Banyamulenge sont abandonnés par leur Etat, et que le monde se tait, ils se sont déterminés à faire une légitime défense jusqu’au dernier mourant.

 

 

Malgré cette détermination de mourir jusqu’au dernier mourant, la probabilité de l’épuration ethnique est possible:

 

 

– les Banyamulenge sont minoritaires, le gouvernement qui est censé les protéger est taxé par eux d’une complicité,  aux Maï Maï et groupes armes Red-Tabara, Forebu et Fnl, pour les chasser dans les moyens et hauts-plateaux de l’Est du pays.

 

-Ils font face à plusieurs groupes armés, qui se sont coalisés pour les éliminer et réaliser l’épuration ethnique;

 

-les familles qui s’établissaient sur plus de deux cents villages dans les hauts plateaux sont confinées dans trois villages: Minembwe centre, le camp des déplacés de Mikenke et le village Murambya dans le groupement de Bijombo, territoire d’Uvira Province du Sud-Kivu..

 

Les risques de l’épuration ethnique de Banyamulenge sont vraiment possibles.

 

Si les communautés internationales et les Etats de la sous région des Grands-Lacs, ne prennent pas des dispositifs préventifs, les Tutsi de la RDC sont exposés à un génocide comme c’était le cas au Rwanda en1994.

 

 

Si l’Excellence Monsieur le Président de la République Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat ne tire pas attention pour déjouer cette ruse de son gouvernement, de tenter à expulser et  à éliminer toute une communauté, il coule le  risque que son régime  puisse être déstabilisé et fragilisé à cause de ses mauvais conseillés, dont certains d’entre-eux sont entrain d’écoper  leur peine à la prison centre à Makala.

 

Quarto, les vaches des Banyamulenge emportées sont élevées par leur voisins des autres communautés Babembe et Bafulero, aux yeux des FARDC et aux yeux de leurs propriétaires qui sont encore dans les pays, pendant que leurs enfants sont entrain de mourir de faim.

 

Les propos proférés par les militaires subalternes ne sont rien autres choses que des propos diffamatoires, entre autres : vous allez voir, on va vous faire retourner chez-vous, rwandais, vous serez tués et consort!

Les Banyamulenge sont sincèrement trahis, et le premier répondant de cette trahison est le gouvernement congolais

 

Des tels propos proférés à l’égard des personnes qui font huit mois dans le confinement, proférés par ceux qui sont censés les protéger, provoquent aussi une psychose aux Banyamulenge et prouvent réellement et véritablement que les FARDC travaillent en connivence avec les Maï Maï et les Red-Tabara pour les expulser.

 

Cinquièmement, à Kipupu, Mikenke, Tabunde dans le secteur d’Itombwe, il y avait des positions militaires, chose étonnante toutes les vaches qui ont été emportées à Itombwe, ont été acheminées à Kipupu,à Tabunde, à Kipombo et à Tubangwa.

 

 

Pour dire en d’autres termes que les FARDC partageaient le butin avec les Maï Maï et les Red-Tabara.

 

Les Banyamulenge sont sincèrement trahis, et le premier répondant de cette trahison est le gouvernement congolais et ses institutions chargées d’assurer la sécurité.

 

Je veux bien, un militaire n’a pas une tribu, il est appelé  dans l’armée à assurer la sécurité des personnes, de leurs biens et de protéger l’intégrité territoriale de son pays sans tenir compte de différenciation tribale ou ethnique.

 

 

Comment alors les Banyamulenge font exception à cette règle, ils ne sont-ils pas de personnes à qu’il faut protéger?

 

 

Pour quoi  sont-ils exposés entre les mains des groupes armés qui n’ont qu’autre dessein que celui de les éliminer?

 

Pourquoi sont-ils dépouillé de leur patrimoine?

 

Que ils, les généraux, les colonels qui sont affectés chaque fois à Minembwe?

Parait-il qu’aucun Munyamulenge, qui n’est pas inquiété de la crise d’expulsion de la communauté Banyamulenge en RDC.

 

Qu’il soit politicien, général, civil tous sont victimes de cette destruction méchante et presque totale, des moyens et hauts- plateaux du Sud-Est de la RDC, ils resteront toujours calme pour passer à la guillotine?

 

La passivité du gouvernement congolais à arrêter la crise en vigueur, contre les Banyamulenge a poussé un colonel ressortissant de la communauté Banyamulenge. Col Rukunda Michel Makanika à se désolidariser de l’armée nationale congolaise, de peur qu’il ne serait pas taxé de lâcheté et de trahison, car il est appelé dans l’armée à défendre la cause de personnes opprimées, surtout que celles qui sont opprimées les plus sont les membres de sa propre communauté Banyamulenge.

 

 

Sans tenir compte de son rang, ni les risques de sa défection dans l’armée envue  de faire face aux différents groupes armés Maï Maï , Red-Tabara, Forebu et Fnl, qui déstabilisent les moyens et les hauts-plateaux et libéré l’entité, déjà occupée par ces milices.

 

Son arrivée à Kamombo a entrainée la fuite aux membres des communautés bafuliro et Banyindu qui étaient sous la protection de Maï Maï et Birozebishambuke,  après avoir être vainquis par les Twirwaneho, sous toujours l’égide du Col Michel Rukunda Makanika.

 

 

Ce Colonel fait appel à toute la population toutes les communautés confondues à retourner dans leurs villages respectifs. Toutefois, il continue toujours à faire face aux attaques dirigées contre lui, non seulement par les Maï Maï aussi par les FARDC, qui cherchent à tout prix à se restituer de la confiance de la population de toutes les communautés confondues.

 

 

Le monde à le devoir de s’impliquer directement à cette question d’épuration ethnique, des Banyamulenge, au même  titre qu’il s’est engagé dans la plupart des Etats, pour condamner le meurtre de George Floyd aux Etats-Unis, qualifié du racisme et de brutalité Policière.

 

 

Les Banyamulenge des moyens et hauts-plateaux d’Uvira, Fizi et Itombwe sont assujettis, il y a trois ans, à ce carnage facial au su et au vu du monde sans que ce dernier ne réagit pas, pour condamner une telle violation du droit fondamental “droit à la vie et à la propriété’’, reconnu à toute personne par le droit naturel et positif, protégé par les instruments juridiques nationaux et Internationaux, dont certains articles ont été signalés ci-hauts dans ce présent article.

 

 

Me MANIRAGABA BYASHONI John.

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