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EN RDC: RECRUDESCENCE D’UN SYNDROME DE LA RWANDOPHOBIE

Par définition  la phobie  est une crainte  intense, illégitime, irraisonnée et sans objet  dont  le sujet  est  généralement conscient  mais qu’il ne peut  s’en débarrasser, et qui souvent  n’altèrent pas autant les facultés mentales et la personnalité  comme   les psychoses.

Tandis que le préfixe Rwando signifie le Rwanda ou tout ce qui est relatif au Rwanda. Par définition  la phobie  est une crainte  intense, illégitime , irraisonnée et sans objet  dont  le sujet  est  généralement conscient  mais qu’il ne peut  s’en débarrasser, et qui souvent  n’altèrent pas autant les facultés mentales et la personnalité  comme   les psychoses. Tandis que le préfixe Rwando signifie le Rwanda ou tout ce qui est relatif au Rwanda.

Cependant,  il  existe plusieurs similitudes entre le tribalisme  et la xénophobie  mais tous deux se nourrissent à la même  source : la haine et l’intolérance. Cependant,  il  existe plusieurs similitudes entre le tribalisme  et la xénophobie  mais tous deux se nourrissent à la même  source : la haine et l’intolérance.

Le premier s’applique  à  l’endroit  de ses propres compatriotes tandis que le second  prend pour victime  quiconque  ne pas le sien (étranger).  Le premier s’applique  à  l’endroit  de ses propres compatriotes tandis que le second  prend pour victime  quiconque  ne pas le sien (étranger).

Donc, les Tutsis congolais  se trouvent  entre les deux ;  la xénophobie  du fait  que la nationalité leur  est déniée par leurs  compatriotes et certaines autorités  de  l’état, mais  aussi victimes  du  tribalisme par  l’altérité ethnique  et délit de faciès, d’ailleurs  leurs compatriotes  n’hésitent pas à  les  qualifier des étrangers,  envahisseurs, imposteurs, balkanisateurs  pour ne citer que ceux-là pour vous épargner  de la  rhétorique. Donc, les Tutsis congolais  se trouvent  entre les deux ;  la xénophobie  du fait  que la nationalité leur  est déniée par leurs  compatriotes et certaines autorités  de  l’état, mais  aussi victimes  du  tribalisme par  l’altérité ethnique  et délit de faciès, d’ailleurs  leurs compatriotes  n’hésitent pas à  les  qualifier des étrangers,  envahisseurs, imposteurs, balkanisateurs  pour ne citer que ceux-là pour vous épargner  de la  rhétorique.

Si le tribalisme continue à guider nos pas et nos actions, en lieu et place de bon sens et de la morale. Nous n’accusons aucune autre nation, nous sommes les acteurs de la Balkanisation  du Congo : Laila Zurrouguie représentante  de l’ONU en RCD.

L’attitude de méfiance envers le Rwanda tient à celle des Rwandophones Congolais, une partie de la population installée  à l’Est du pays  dont les rapports avec  les autres communautés  sont  tendus  depuis  plusieurs décennies.

Il est  triste que la rwandophobie  soit  devenue synonyme  du patriotisme à l’est de la  RDC, pour la plupart des  Congolais  de l’est,  se disant patriotes ( wazalendo en swahili). Pour être patriote, il faut avoir tué ou  kidnappé   un Rwandophone  surtout  ceux  de  l’ethnie tutsie ou avoir proféré le discours contre  le Rwanda, un pays voisin  pourtant  en bonne  relations diplomatiques avec la RDC.

Le mot Rwandais, autrement, rwandophones  de l’est de la RDC  a pris une connotation négative. Se faire traiter comme tel est devenu une insulte voire même la peine de mort sans aucune  autre forme de procès. Le mot Rwandais, autrement, rwandophones  de l’est de la RDC  a pris une connotation négative. Se faire traiter comme tel est devenu une insulte voire même la peine de mort sans aucune  autre forme de procès.

Une petite  en anecdote;

Dernièrement quand je me rendais moi-même au  Katanga via le lac Tanganyika à bord du bateau, un militaire des FARDC du rang de capitaine  qui était sur le balcon m’avait aperçu avec un T-shirt qui portait le drapeau du Rwanda et certains écrits en Kinyarwanda bien sûr.

En RDC, ils ne s’intéressent qu’à une chose : l’identité de l’interlocuteur et cela suffit pour le traiter d’ennemi du pays et du peuple congolais

Personnellement je ne voyais aucun inconvénient de porter mon  T-shirt comme les autres porteraient  ceux fabriqués aux USA, en Chine et  ailleurs dans le monde. Alors ce militaire m’approchant très poliment, il me dira:  “Frère, quand le bateau fera le  débarquement au port de Kalemie, il ne faut pas montrer aux agents de ANR votre T-shirt là-bas qui porte le drapeau du Rwanda de peur que ces gens ne te dérange. Bien que j’avais sous-estimé  son conseil, est considéré cela comme une futilité  mais cette remarque  m’avait laissé   une dose de stress tout au long de mon voyage.

En effet, la communauté  tutsie est victime d’une  persécution inhumaine. Leurs voisins,  c’est-à-dire toutes   les tribus voisines et certaines autorités politiques que militaires  ne cessent  de  les  cataloguer  d’espions  qui  opèrent  pour le compte du  Rwanda, afin  exacerber la haine  contre ces derniers pour  trouver un gain de cause à leur  extermination et ou génocide.

La xénophobie  et tribalisme en RDC  ne vont pas au-delà  de l’apparence  ou du faciès. En RDC, ils ne s’intéressent qu’à une chose : l’identité de l’interlocuteur et cela  suffit  pour  le traiter d’ennemi du pays et du peuple congolais. La xénophobie  et tribalisme en RDC  ne vont pas au-delà  de l’apparence  ou du faciès. En RDC, ils ne s’intéressent qu’à une chose :  l’identité de l’interlocuteur et cela  suffit  pour  le traiter d’ennemi du pays et du peuple congolais.

AUJOURD’HUI  LES TUTSIS CONGOLAIS  PAYENT LE LOURD TRIBUT A CAUSE DE LEUR IDENTITE ETHNIQUEAUJOURD’HUI  LES TUTSIS CONGOLAIS  PAYENT LE LOURD TRIBUT A CAUSE DE LEUR IDENTITE ETHNIQUE

Il est impensable et inacceptable que les Tutsis congolais payent le prix des guerres ( AFDL, RCD ET MLC) qui avaient dévastées le Congo. C’est vraiment incroyable mais vrai! Il est impensable et inacceptable que les Tutsis congolais payent le prix des guerres ( AFDL, RCD ET MLC) qui avaient dévastées le Congo. C’est vraiment incroyable mais vrai!

Nul n’ignore  l’historique  de la guerre  dite de libération  ( AFDL)  qui était dirigée par Muzee Laurent  Désiré  Kabila   ainsi  que  la guerre  de la  RDC  et ses  différents dirigeants qui se sont succédés  à sa tête entre autres : Wamba Dia Wamba, Dr Ilunga Kalambo, Lunda Bululu, Olusumba puis  Azarias Ruberwa pour ne citer que ceux-là.

Nul n’ignore  l’historique  de la guerre  dite de libération  ( AFDL)  qui était dirigée par Muzee Laurent  Désiré  Kabila   ainsi  que  la guerre  de la  RDC  et ses  différents dirigeants qui se sont succédés  à sa tête entre autres :  Wamba Dia wamba, Dr Ilunga Kalambo, Lunda Bululu, Olusumba puis  Azarias Ruberwa pour ne citer que ceux-là.

Certes,  six pays africains étaient impliqués  dans dans cette dernière guerre en  RDC.  Le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda combattaient aux cotés de rebelles ; tandis que  le Zimbabwe, l’Angola et la  Namibie  eux  combattaient  à coté des forces gouvernementales.

La guerre qui s’en est suivi et les événements qui en ont découlé ont développé  une sentiment de haine, entretenu par certaines  autorités  à tel point  que  la connotation  rwandophone  est  considérée  comme  une insulte et un péché impardonnable.

La guerre qui s’en est suivi et les événements qui en ont découlé ont développé  une sentiment de haine, entretenu par certaines  autorités  à tel point  que  la connotation  rwandophone  est  considérée  comme  une insulte et un péché impardonnable .

Comment  les Tutsis congolais en général principalement les Banyamulenge   doivent-ils  être  redevables des guerres qui avaient par ailleurs  réuni les six pays  précités   ? Comment  les Tutsis congolais en général principalement les Banyamulenge   doivent-ils  être  redevables des guerres qui avaient par ailleurs  réuni les six pays  précités   ?

Les discours  de haine contre les  Tutsis sont  presque autorisés  en RDC, car la loi les réprimant, bien qu’elle existe, elle reste inapplicable dans ce cas spécifique, si l’on en croit à l’importance et liberté  faite  à ces discours partout au pays.

Les discours  de haine contre les  Tutsis sont  presque autorisés  en RDC, car la loi les réprimant, bien qu’elle existe, elle reste inapplicable dans ce cas spécifique, si l’on en croit à l’importance et liberté  faite  à ces discours partout au pays.

Aujourd’hui  plus que jamais, on assiste à un lavage de cerveau  d’un  bon nombre  des Congolais  manipulables qui, pourtant, semblent  avoir oublié que l’infraction est individuelle pénalement et que  tôt ou tard chacun répondra de ses actes.

En effet, un discours de haine  ou hate speech en Anglais, désigne  un type de discours  ou de système qui au-delà  de la violence ou de l’injure  ponctuelle  en forme de  force  et nature, attaque une personne ou un groupe des personnes  sur base des caractéristiques diverses  (couleur de la peau, ethnie, religion…..)

En effet, un discours de haine  ou hate speech en Anglais, désigne  un type de discours  ou de système qui au-delà  de la violence ou de l’injure  ponctuelle  en forme de  force  et nature, attaque une personne ou un groupe des personnes  sur base des caractéristiques diverses  (couleur de la peau, ethnie, religion…..)

L’histoire à démontré  que le discours haineux peut conduire à  des  guerres,  crimes de masses et aux génocides comme celui  perpétré contre les Tutsis  au  Rwanda, génocide contre les  juifs…L’histoire à démontré  que le discours haineux peut conduire à  des  guerres,  crimes de masses et aux génocides comme celui  perpétré contre les Tutsis  au  Rwanda, génocide contre les  juifs…L’histoire à démontré  que le discours haineux peut conduire à  des  guerres,  crimes de masses et aux génocides comme celui  perpétré contre les Tutsis  au  Rwanda, génocide contre les  juifs…

En outre, la haine, la stigmatisation  des  Tutsi  sont devenues  un  fonds  de commerce  et un moyen  facile d’accéder  aux  postes  politiques importants  qui sont souvent accorder sous forme  des gratifications : la polémique  autour de la commune de Minembwe  en est un exemple très éloquent.

L’ampleur de malheur dont les  Banyamulenge  sont victimes  aujourd’hui  porte à croire certainement  à un déracinement  et un  génocide bien préparé  à l’avance.

L’appareil  génocidaire  a mis en place une campagne  de diffusion  des discours  de haine en affirmant sans ambages que les  banyamulenge  sont des étrangers, agresseurs  et criminels,  ceci dans toutes les instances  étatiques jusqu’au sommet de l’Etat.

Ce qui prouve à suffisance un  plan de  diaboliser les Banyamulenge  et à mettre  sur leurs  têtes tous les crimes commis  par les guerres d’AFDL et RCD.  Ce qui prouve à suffisance un  plan de  diaboliser les Banyamulenge  et à mettre  sur leurs  têtes tous les crimes commis  par les guerres d’AFDL et RCD.  Ce qui prouve à suffisance un  plan de  diaboliser les Banyamulenge  et à mettre  sur leurs  têtes tous les crimes commis  par les guerres d’AFDL et RCD.

Ces  discours  visent  à inciter    d’autres  communautés  à les  haïr et à se lever contre  eux,   afin  que ces derniers soient  simplement tués.

Il est difficile,  d’appréhender  les raisons et motivations  qui ont mené  à   la coalition  tribalo-ethnique  (  fuliro, bembe, nyindu )  rebelles  Burundais  tendances confondues, les  éléments  de l’armée nationale ainsi que  la Monusco qui joue au pyromane et au pompier,  tous comme  un seul homme,  contre  les Banyamulenge qui sont  comptés au bout des doigts.

Ces enjeux  sont pour nous un mystère difficile à élucider.

Autre  anecdote  non moins  révélateur  du  génocide, c’est  le silence et mutisme total de la communauté internationale, régionale  et sous-régionale face à la cruauté et  à l’abattoir humain  auxquels les  Banyamulenge sont exposés.

Je termine ma  rédaction en posant une question qui me hante  depuis un certain temps: Est-ce que le malheur commun des Tutsis de l’est (sud et Nord Kivu) serait-il d’avoir les origines   rwandaises?

Parce que  les huit autres  frontières que partagent le Congo avec d’autres pays, où les populations parlent les mêmes langues, mêmes cultures  départ et d’autres de chacune de frontière vivent en parfaite harmonie sans poser le moindre difficulté.

Par: B.M. Ndakanirwa

AU CONGO CENTRAL

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