ANEJ prend acte du dernier rapport de synthèse du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’évolution du Climat), publié le 9 août 2021 à Genève (Suisse). Il s’agit de la première des trois parties de son 6ème rapport d’évaluation, consacrée aux « bases physiques et scientifiques » du changement climatique.
Les dérèglements climatiques constatés ces dernières années sont tout simplement inédits dans l’histoire de l’humanité. La planète a connu un réchauffement sans précédent : les cinq dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées depuis 1850. Pour la première fois, le rapport confirme la responsabilité directe des activités humaines sur le dérèglement climatique due à la combustion des énergies fossiles.
Cette année 2021 aura été marquée par les conséquences visibles de ce dérèglement climatique. Aucun continent n’a été épargné : les incendies en Australie, les dômes de chaleur en Amérique du Nord, les inondations des pays d’Europe, les ouragans et autres tempêtes plus fréquentes et encore plus intenses. Et plus récemment, les feux de forêts du pourtour méditerranéen. La paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du Groupe 1 du GIEC estime que « sans réduire fortement, rapidement et durablement nos émissions, la limitation du réchauffement à 1,5°C sera hors de portée. En revanche, si nous agissons maintenant, nous verrons des effets d’ici 10 à 20 ans ».
A quelques mois de la Convention pour la Biodiversité qui se déroulera à Kunming en Chine et de la Conférence sur le Climat (COP 26) de Glasgow en Écosse, ce rapport est un sévère avertissement pour les États signataires de l’Accord de Paris de 2015. Force est de constater que les engagements pris par chacun sont insuffisants pour limiter cette hausse de la température.
Ce processus semble irréversible et malheureusement les agendas et les priorités de chaque catégorie de pays sont assez contradictoires. Or il n’existe qu’une seule et unique planète où cohabite 8 milliards d’êtres humains. Sans la mise en place de moyens contraignants et coercitifs, nous allons au-devant d’une catastrophe pour les décennies à venir. Le continent Africain est concerné au premier chef dans la mesure où les effets constatés actuellement ne font qu’accentuer les fléaux déjà constatés des décennies auparavant.
En conséquence, à la lumière de ce dernier rapport du GIEC, ANEJ appelle les membres de son réseau à diffuser efficacement les informations dans le but de s’assurer que les différents pays adhèrent aux actions recommandées pour limiter la hausse des températures. Le président de l’ANEJ invite les journalistes à se procurer la copie du rapport et à diffuser les points saillants pour informer et sensibiliser le grand public, en particulier les citoyens africains, à intensifier les efforts pour minimiser les cas extrêmes d’émissions de gaz à effet de serre.
Sidi El Moctar Cheiguer
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