La question des risques, pour les enfants, de l’exposition aux violences au sein du couple, constitue depuis quelques années une préoccupation émergente et récurrente dans la société Rwandaise en général, et ailleurs dans le monde.
Le conflit conjugal a des conséquences destructrices pour l’enfant que la violence conjugale en elle-même. Distinguer ces deux entités est essentiel car elles n’induisent pas le même type de réponse.
Les situations de violences conjugales appellent en effet à porter une attention spécifique à la protection et au soutien de la victime et aux enfants, car dit-on que si les élephants se battent les herbes en souffrent.
Madame Uwimana Chantal, demande l’apologie pour l’obtention d’une assistance humanitaire afin de subvenir aux besoins de ses deux enfants qui sont à sa charge, bien qu’elle est dépourvue de tout moyen.
Uwimana Chantal habite dans le Secteur de Shogwe, Cellule Mubuga, village de Kigarama demande d’être assistée financièrement après qu’elle a été congédie par son mari.
L’événement remonte depuis l’avènement de la pandémie du covid-19 au Rwanda. Uwimana s’est vue mis à la porte avec ses deux enfants, d’ailleurs son mari ne cesse de faire remarqué qu’il va tuer le fils ainé de la fratrie puisqu’il ne lui appartient pas. Qu’il me soit permis de rappeler que Madame Uwimana a eu son premier enfant avant de se marier (Enfant extraconjugal).
Uwimana Chantal nous a prévenu que habituellement leur vie conjugale a été marquée par des mésententes car elle était toujours prédisposées aux injures ponctuelles, des tortures psychologiques.
Son mari demandait instamment à sa femme de ramener son fils auprès de son père biologique, pourtant qu’il savait très bien que son père est décédé, et qu’il était bien au courant de cette information, avant notre union en mariage dit-elle.
Au départ notre mauvaise cohabitation n’était pas aussi grave, puisque mon mari passé tout son temps au bar entrain de boire la bière, pour retourner la nuit pendant les heures tardives, bien qu’a son retour il y avait toujours des querelles.
La situation a pris de l’ampleur effroyable pendant la période de confinement, jusqu’au point où il avait décidé de tuer mon enfant puisqu’ il ne l’appartient pas dit-il.
Voilà pourquoi j’avais pris la décision de m’en fuir avec mes deux enfants pour vivre dans une maison inhabité d’un voisin, où nous venons de passer trois mois en refuge de peur que mon enfant ne soit enlevé la vie a-t-elle renchéri Madame Chantal.
Madame Uwineza n’est pas l’unique à subir les exactions de la part de son mari dans le Secteur de Shogwe.
Madame Nyiransengimana Seraphine est aussi victime des tortures physiques et psychologiques de la part de son mari. Cette dernière demande aux autorités de base de leur partager la maison avec son mari pourvue que le cycle de violence physique (bagarres, coups et matraques) s’arrête.
En effet, la raison qui fait que Madame Uwimana Chantal implore la plaidoirie auprès de bienfaiteur, est que cette femme se trouve dans une situation indigente, incapable de prendre en charge ses deux enfants.
D’ailleurs cette femme se trouverait dans la troisième catégorie socio-économique (Cat 3) Ubudehe. En plus de la vie quotidienne de ses enfants, la femme n’est pas en mesure de payer 12.000frw pour l’assurance maladie (MUSA).
Depuis l’avènement de la pandémie ( Covid-19) son mari a juré de ne pas apporter aucune contribution à la survie de ses enfants, ni à payer l’assurance maladie ( MUSA) ni pour lui, et pour les enfants.
Kandama Jeanne
