Journal en Français

Le Rwanda envisage de réduire ses émissions de gaz de 38% en 2030

Le gouvernement du Rwanda a annoncé un programme d’action pour le climat prévoyant une réduction de 38% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 à partir de mai 2020.

Au cours de la prochaine décennie, le pays aura besoin d’environ 11 milliards de dollars, dont 5,7 milliards de dollars pour l’atténuation et 5,3 milliards de dollars.

CNBC Afrique s’est entretenu avec le PDG du Rwanda Green Fund, Teddy Mugabo Mpinganzima pour l’adaptation. et la manière dont sera va se réalisé.

Le Rwanda est devenu le premier pays africain à soumettre un nouveau plan climatique national, dont la mise en œuvre nécessite 11 milliards de dollars (10,2 billions de dollars), en tant qu’outil essentiel pour mettre en œuvre l’Accord de Paris.

L’accord de Paris, signé en 2015, vise à limiter le réchauffement climatique à 2 degrés Celsius avec l’ambition de contenir toute augmentation en dessous de 1,5 degré.

Les engagements mis à jour pour lutter contre le changement climatique sont soumis avant la COP-26.

Le Rwanda subit déjà les effets du réchauffement de la planète, notamment des sécheresses de plus en plus longues et des inondations.

La 26e session de la Conférence des Parties (COP 26) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) devait se tenir du 9 au 19 novembre 2020, à Glasgow, au Royaume-Uni, mais elle a été reportée à 2021.

Une vue de la zone industrielle de Gikondo en 2013. De nombreuses industries lourdes et légères ont depuis déménagé du parc, créé pour la première fois dans les années 1960. Restauration des écosystèmes dans un élément clé du nouveau plan climat national. Déposer.

Selon le nouveau plan climatique présenté pour lutter contre le changement climatique jusqu’en 2030, le coût total estimé des mesures d’atténuation est estimé à environ 5,7 milliards de dollars et à plus de 5,3 milliards de dollars pour les priorités d’adaptation, ce qui représente un besoin de financement combiné d’environ 11 milliards de dollars.

La contribution du Rwanda à l’atténuation vise une réduction de 38 pour cent des émissions de gaz équivalant à 4,6 millions de tonnes de dioxyde de carbone en 2030.

Les émissions qui incluent le dioxyde de carbone, le méthane protoxyde d’azote et les hydrofluorocarbures proviennent des secteurs de l’énergie, des procédés industriels et de l’utilisation des produits, des déchets, de l’agriculture, de la foresterie et d’autres utilisations des terres et autres.

Et 24 interventions d’adaptation sont proposées dans huit secteurs de l’eau, de l’agriculture, des terres et de la foresterie, des établissements humains, de la santé, des transports et des mines.

«Le gouvernement du Rwanda continuera à consacrer des ressources importantes aux stratégies pertinentes au changement climatique. Les communautés Rwandaises, le secteur privé et les ONG peuvent également contribuer de manière significative à ces activités liées au changement climatique à travers des partenariats public-privé », lit-on dans le nouveau plan climatique.

Il indique également que le Fonds vert du Rwanda (FONERWA) continuera à jouer un rôle essentiel dans le financement de projets et programmes à faible émission de carbone.

Cependant, la mise en œuvre intégrale des actions stratégiques d’atténuation est conditionnée au soutien des acteurs internationaux.«La mise en œuvre des politiques et actions prioritaires suppose l’utilisation continue des sources financières nationales et internationales existantes et prévues.

Le Rwanda a l’intention de remplir sa contribution conditionnelle en utilisant le financement climatique et les mécanismes du marché international le cas échéant, en s’appuyant sur l’expérience du Mécanisme pour un développement propre (MDP) et d’autres mécanismes de marché existants », indique le rapport. Celles-ci, dit-il, incluent la participation potentielle à des approches coopératives internationales au titre de l’article 6 de l’Accord de Paris.

L’Accord est un cadre d’action global sur les changements climatiques, guidant les mesures que toutes les nations prendront pour réduire leur contribution au réchauffement climatique. L’accord comprend également la provision de 100 milliards de dollars par an de financement climatique et de transfert de technologie pour aider les pays en développement à faire face aux impacts du changement climatique et à faire la transition vers une économie verte.

Les communautés Rwandaises, le secteur privé et les ONG peuvent également contribuer de manière significative à ces activités liées au changement climatique

Le Rwanda subit déjà les effets du réchauffement de la planète, notamment des sécheresses de plus en plus longues et des inondations plus fréquentes et plus graves entraînant des glissements de terrain et a donc besoin d’un financement climatique pour l’atténuation et l’adaptation.

Depuis les années 1970, la température moyenne au Rwanda a augmenté de 1,4 ° C.

Si aucune mesure de fond n’est prise pour atténuer le changement climatique mondial, on prévoit que la température moyenne au Rwanda augmentera de 2,5 ° c d’ici le milieu du siècle.

 

To Top