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LE PLAN DU GENERAL GABY BOSWANA POUR EXPULSER LES BANYAMULENGE À MINEMBWE

Depuis 2017, les Banyamulenge ont été la cible des armes à feu perpétré à leur égard par les Maï Maï sous un appui artificieux des Fardc.

Ils ont tués plusieurs personnes y compris les femmes, certaines d’entre-elles ont été brûlées,les autres violées, enlevées et demembrées les parties de leurs corps au vu et au su des Fardc sans aucune intervention,elles ont été exécutées comme des moutons mis sur l’abattoir!

Le  12 Juin 2021 les Fardc ont faits sorties leurs griefs, le Général Patrick Opio de commun accord avec le Général Boswana Gaby ont envahis le village Runundu à 5h du matin ,village situé au centre de Minembwe dans le territoire de Fizi Province du Sud-Kivu.

Une  femme appelée PENINA Consolée, son enfant d’une année et son mari RUTEBUKA  Bon-fils ont été arrêtés et acheminés dans un conteneur que les généraux qui se succèdent à Minembwe ont érigés aux enceintes de la 12 ème Brigade afin de faire périr les présumés innocents banyamulenge.

Rappelons à nos lecteurs qu’en date du 10 Mard 2021 une personne de la communauté Banyamulenge du nom de Mukiza Alexis a été assassinée par les Fardc, dans ce même conteneur érigé au sein de la 12 ème brigade de Minembwe toujours dans l’intérêt de faire éprouver de la peine aux membres de la communauté Banyamulenge.

Selon les membres de sa famille interrogés confirment qu’il a été tué par les Fardc après lui avoir tabassé et rossé, les sources confirment qu’il est mort par une hémorragie interne due aux coups qui lui ont été infligés.

Au cours de ces trois premières années (2017, 2018, 2019)

Les Banyamulenge ont été assassinés à grande échelle  les villages décimés, les bétails et tous les biens meubles emportés. Les auteurs de ces actes ignobles pensaient que les Banyamulenge seraient mécontent et fuir le pays.

Toutefois leurs pensées seraient illusoires

Même si les Banyamulenge sont entrain de subir des atrocités partout où ils se trouvent dans les moyens et les hauts-plateaux,ils n’ont pas une autre voie de sortie à part celle de faire une légitime défense jusqu’au dernier mourant, car toutes les attaques dirigées à eux par les Maï Maï n’utilisent que des mitrailleuses et d’autres armes lourdes, c’est pourquoi pour faire une défensive, les twirwaneho (groupe d’auto-défense à connotation de la communauté Banyamulenge) devait chercher les moyens de se procurer des munitions étant donné que toutes les autres voies de recours ont été épuisée.

Cette stratégie des arrestations arbitraires et incarcérations illégales

Les Banyamulenge ont lancés plusieurs cris et alertes au gouvernement congolais, aux Fardc, à la Communauté Internationale, aux grandes puissances mondiales, à l’Union Africaine et aux pays de la sous-région des Grands-Lacs mais en vain, étant des humains.

Ils  sont contraints  malgré les arrestations arbitraires et détentions illégales dont ils font objet à user de toutes les voies possibles pour assurer leur survie, et faire face aux actes du génocide dont ils font objet.

La vie d’un sujet Munyamulenge est intimement liée au sol et à la terre de leurs ancêtres c’est-à-dire les Moyens et les Hauts-Plateaux de Fizi,Uvira et Itombwe, raison par la quelle, ils continuent à résister malgré l’hégémonie exércée sur eux par plusieurs forces de la sous-région.

Cependant, lors de ces deux dernières années 2020, 2021, les Fardc ont montées une nouvelle stratégie d’expulser les Banyamulenge, celle d’arrêter arbitrairement les Banyamulenge qui constituent une force de résistance contre leur plan de les expulser dans les moyens et hauts-plateaux du sud-sud-Est de la RDC en général et à Minembwe en particulier.

Cette stratégie des arrestations arbitraires et incarcérations illégales, a créée une terreur et une panique générale à Minembwe centre, de sorte que d’un moment à l’autre le pire peut arriver.

Cet état de cause a poussé toutes les femmes Banyamulenge à faire une manifestation au près de la 12 ème brigade, depuis samedi soir jusqu’au jour où Rutebuka et sa famille seront libérés. Les femmes s’inquiètent du pire et d’un génocide qui peut surgir car les maï maï sont mobilisés dans toutes les périphéries de Minembwe,la semaine passé, ils se faisaient observés au niveau de Kivumu,Biziba et Rugabano et les motards qui se rendaient à Mikenge étaient tombés dans leur embuscade.

Les femmes demandent la libération sa condition de Rutebuka Bon-fils et sa famille et celle de 75 sujets Banyamulenge incarcérés toujours par les Fardc pour le même motif qu’ils s’agissaient de Twirwaneho, alors que parmi eux, il y avaient même les enfants qui se rendaient chez-eux en vacance en provenance de Bukavu et qui ont été arrêtés et transférés à Kinshasa sous prétexte qu’ils venaient renforcer les Twirwaneho.

Elles demandent aux Etats de la sous-région, et à la communauté Internationale à exercer une pression sur la RDC et à son armée à abandonner cette politique de ruse qui cherche  à expulser  les Banyamulenge et à appuyer logistiquement et militairement les groupes armés Maï Maï à connotation des autres   communautés voisines aux Banyamulenge pour perpétrer un génocide contre ces derniers.

 

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