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Entre le Front commun pour le Congo (FCC) et la coalition Cap pour le changement (CACH), les signaux sont au rouge

L’annulation du voyage pour Lubumbashi de l’ancien président de la République, Joseph Kabila Kabange, visiblement obligé d’attendre le discours de Félix Tshisekedi, est un signe avant-coureur, pour une certaine opinion.

De nombreuses personnes pensent que le message du président Félix-antoine Tshisekedi à la nation, promis pour ce dimanche à 14h30 va chambouler le pays, car le chef de l’État va siffler la fin de la coalition avec le FCC de Joseph Kabila. Certains observateurs pensent qu’il va demander au premier ministre de démissionner ou qu’il va annoncer la nomination d’un informateur.

Ces décisions qui seront prises vont certainement augurer un lendemain difficile pour une catégorie de la classe politique congolaise habituée depuis des lustres à des privilèges exorbitants. De son côté, le FCC dit prendre “la menace” au sérieux.

Selon des sources qui se recoupent, le FCC de Joseph Kabila s’est réuni jeudi dernier, à travers la conférence des présidents, pour réfléchir sur les dernières cartes à sortir en guise de prévention à la suite des événements.

Nos sources proches du FCC assurent qu’une commission a été mise en place, chargée de concevoir des actions de grande envergure pour répondre à toute éventualité, dans le cadre de la crise politique entre les forces politiques. Cette commission a été mise sous la coordination du sénateur Ingele Ifoto.

Selon les informations qui fuitent de cette réunion de jeudi, la coordination du FCC n’écarte pas l’option de grands moyens si la suite des événements l’exige.

L’adresse du président Félix Tshisekedi attendue dimanche s’avère alors déterminant pour la suite des événements en RDC

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