L’interfédéral de l’Union pour la Nation Congolaise au Sud-Kivu Me Daniel Lwaboshi remercie Dieu et la justice congolaise de faire respecter l’état de droit en acquittant leur président national Vital Kamerhe.
Me Daniel Lwaboshi l’a dit juste après l’arrêt de la cour de la Gombe ce jeudi 24 juin 2022 qui a acquitté vital Kamerhe dans le dossier du procès 100 jours faute du manque d’épreuves.
Celui-ci indique que cet acquittement leur permet de saluer l’état de droit prôné par le chef de l’État.
‘‘Je n’ai pas à dire, si ce n’est de remercier l’Éternel, remercier le peuple congolais, les cadres de l’UNC qui ont soutenu, qui ont marché pour que ce jour arrive. Nous remercions aussi la justice congolaise pour avoir fait correctement son travail. Nous l’avons toujours dit, nous faisons confiance en notre justice, nous faisons confiance à l’État de droit. Pour nous l’État de droit, ce n’est pas un mythe, c’est une réalité’’.
L’interfédéral de l’UNC au Sud-Kivu indique que leur leader vital Kamerhe est un d’état et il va contribuer au développement du pays.
‘‘Le chef de l’état l’avait déjà dit en juin 2021 que Vital Kamerhe c’est un homme honnête, un homme intelligeant et il a un grand rôle à jouer pour son pays.sa ça vient de la bouche du chef de l’Etat. Et donc nous sommes rassuré que d’un instant qu’il a été blanchi, c’est un homme libre, c’est un homme qui a retrouvé sa dignité et comme il s’est voué à ce travail toujours, il va encore se consacrer au service de son pays’’.
Juste après cet acquittement des militants de l’UNC ont circulé la vile avec des klaxons, sifflets et autres pour exprimer leur réjouissance.
La Cour d’appel de Kinshasa-Gombe a acquitté jeudi 23 Juin Vital Kamerhe dans le dossier des 100 jours. Le verdict en appel dans l’affaire mettant en cause l’ancien directeur de cabinet du Chef de l’Etat et ses coaccusés a été rendu public après plusieurs reports.
Selon Hugues Pulusi Eka, un des avocats de Vital Kamerhe, qui confirme l’information, le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) a été blanchi dans l’affaire du détournement présumé de fonds alloués au programme d’urgence de 100 jours du Président de la République.
‘‘Je confirme que notre client M. Kamerhe a été acquitté par la cour d’appel de Kinshasa-Gombe. Les infractions de détournements ont été déclarées non établies en fait comme en droit par ladite cour’’.
L’audience qui était prévue pour demain vendredi 24 juin s’est transformée en une communication de l’arrêt de la Cour aux parties au procès sans extrait de rôle.
La Cour de cassation avait cassé le 11 avril la décision de la cour d’appel de Kinshasa/Gombe, condamnant Vital Kamerhe à 13 ans de travaux forcés.
Au cours d’une courte audience à huis clos, les juges avaient motivé leur décision par le fait que l’arrêt d’appel était entaché de vices de procédure.
En fait, la Cour d’appel avait continué à juger Kamerhe pendant que celui-ci avait récusé sa composition et avait déjà saisi la Cour constitutionnelle.
La Cour de cassation avait estimé que la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe a violé l’article 104 du code de procédure pénale, en examinant le dossier alors qu’il n’était pas en état.
Cette juridiction avait également souligné le fait que la Cour d’appel a statué sur base d’une notification de date d’audience alors qu’elle aurait dû citer le prévenu, ce qui constitue aussi une violation du droit de la défense prévue par l’article 19 de la Constitution.
L’affaire a donc été renvoyée devant la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, mais cette-fois avec une autre composition afin de rejuger l’affaire dans son fond.