Le massacre des femmes Banyamulenge du 30/06/2021, assassinées par les éléments Fardc sous l’ordre du Général de la troisième zone de défense Yav Philémon et le Général Opia commandant de la 12ème brigade à Minembwe a mis à la lumière du monde le plan du génocide en cours contre les Banyamulenge dans les hauts-plateaux de Fizi,Uvira et Mwenga caché dépuis 2017, plan conçu par certains généraux, officiers supérieurs et certains politiciens tireurs de ficelle de notre pays.
Les audiences foraines organisées par la justice congolaise actuellement à Minembwe ne cherchent qu’ à couvrir la responsabilité non seulement de l’Etat mais également celle des vrais responsables, en vêtant et en habillant ce massacre des femmes Banyamulenge aux militaires délinquants, alors que ces derniers n’ont agis que sur l’ordre de leurs chefs:le Général Yav Philémon et Patrick Opio: tous avec les exécutant doivent répondre de leurs actes si non, il ne fallait que les juges salissent l’image de la justice par une justice chimérique et imaginaire,qui risquerait même de léser l’intime conviction des familles de victimes,
Ces dernières réclament une justice équitable et une réparation morale et économiques. Les juges qui sont présents aujourd’hui à Minembwe, à la place de siéger sur un dossier dont ils sont incompétent car les généraux ne font que comparaître devant les intances juridiques hiérachiques,ils devaient se saisir d’office du dossier de Mr Rutebuka Bonfils arrêté arbitrairement depuis le 12/06/2021 et incarcéré en détention dans un conteneur de la mort.
Le délai qu’il fait déjà dans ce cachot dépasse très loin les limites légales. C’est pourquoi son dossier devait être classé sans suite ou transféré devant les instances habilités.
En prince, il devait comparaître tout en étant libre, sa détention est illégale et injuste! Même s’il y aurait des indices de culpabilité qui pèsent sur sa personne, il ne devait pas demeurer dans un conteneur de la mort plus du délai légal.
Cette pratique du dépassement de la période légale de détention devait attirer l’attention des organisations de défense des droits de l’homme car le princide de la présomption d’innoncence et celui de la liberté du présumé coupable tant que sa culpabilité ne soit pas encore établie sont d’ordre universel.
Erigé un conteneur en lieu de détention est une pratique inhumaine et contraire aux principes des droits de l’homme et qui n’a jamais existé nul part sauf à Minembwe.
Le massacre des femmes Banyamulenge assassinées par les éléments Fardc sous l’ordre du Général de la troisième zone de défense Yav Philémon a mis à la lumière du monde le plan du génocide en cours contre les Banyamulenge.
La situation sécuritaire à Minembwe reste toujours inquiétante, les militaires continuent toujours à évacuer leurs familles, les humanitaires ont été aussi évacués par la Monusco et certains commercants commencent eux aussi à quitter le centre de Minembwe, le danger est imminent au risque et périr de la population qui ne continue que de subir leur triste sort.
Mutirabura Ange
