C’était dans la nuit du 13 au 14 août 2004 que les réfugiés banyamulenge du Camp des réfugiés de Gatumba en République du Burundi ont subi un génocide où plus de cent soixante six personnes ont été assassinées par le fait qu’elles resortissent de la communauté banyamulenge comme si ressortir de cette dernière serait le motif valable à les soumettre à un hécatombe!
C’est à cette dix- neuvième année de la commémoration de cet événement malheureux que les banyamulenge partout où ils se situent au monde demandent aux Etats de la sous- région des Grands- Lacs qui hébergent ces criminels notamment le Burundi, lieu où ce génocide a été commis, la RDC où la plupart des auteurs sont venus et la Communauté Internationale de mettre en marche l’appareil judiciaire pour appréhender les auteurs et les traduire devant la justice.
Certains auteurs de ce génocide de Gatumba perpétré contre les sujets de la communauté banyamulenge sont connus,on peut citer notamment le Pasteur Habimana qui fut le porte- parole du FNL sous l’égide d’Agatho Rwasa, qui avait lui- même avoué que cet acte ignominieux a été commis par le FNL à travers les radios ( RFI et BBC).
Agatho Rwasa qui fut le chef dudit FNL, qui aujoud’hui circule librement au Burundi et occupe des places stratégiques dans le gouvernement du Burundi alors que ses mains sont encore plein du sang des innocents de Gatumba,le Col Mutupeke,le Col Nyakabaka en fonction
dans les forces armées de la République Démocratique du Congo( FARDC) et les autres maï maï qui opéraient dans cette zone au moment de cet incident meurtrier!
Les orphelins et les veuves de ce génocide de Gatumba réclament:
D’abord que la justice leur soient faite et ils ne seraient soulagés de leur blessure physique et psychologique qu’au jour où l’ouverture des dossiers judiciaires serait mise en vigueur contre ces personnes ci- haut citées.
Ensuite,ils demandent à l’Etat burundais et à la Communauté Internationale à assumer leurs responsabilités dues à la non assistance de personnes en danger lors du forfait et à la violation du principe d’établir les réfugiés à une distance très éloignée par rapport à leur pays d’origine.
Chose qui n’a pas été respectée aux réfugiés de Gatumba.
En fin, cette imprudence de l’Etat burundais et de la Communauté Internationale qui a causé des préjudices irréparables, étant donné qu’il serait impossible de ressusciter les morts de Gatumba, ce comportement irresponsable d’un État souverain comme le Burundi et de la Communauté Internationale qui se trouvaient sur le lieu au moment du fait, donne droit au réparation civile en faveurs des ayant droits des familles de victimes dont l’Etat burundais et la Communauté Internationale restent jusqu’aujourd’hui redevable.
Mutirabura Ange.